lundi 7 janvier 2019

7b. MacLean et al (2012) How does cognition evolve?

MacLean, E.L., Matthews, L.J., Hare, B.A., Nunn, C.L., Anderson, R.C., Aureli, F., Brannon, E.M., Call, J., Drea, C.M., Emery, N.J. and Haun, D.B. (2012) How does cognition evolve? Phylogenetic comparative psychology. Animal cognition, 15(2): 223-238.





Evolutionary Psychology (EP) views the human mind as organized into many modules, each underpinned by psychological adaptations designed to solve problems faced by our Pleistocene ancestors. We argue that the key tenets of the established EP paradigm require modification in the light of recent findings from a number of disciplines, including human genetics, evolutionary biology, cognitive neuroscience, developmental psychology, and paleoecology. For instance, many human genes have been subject to recent selective sweeps; humans play an active, constructive role in co-directing their own development and evolution; and experimental evidence often favours a general process, rather than a modular account, of cognition. A redefined EP could use the theoretical insights of modern evolutionary biology as a rich source of hypotheses concerning the human mind, and could exploit novel methods from a variety of adjacent research fields.

3 commentaires:

  1. 7b. MacLean et al (2012) How does cognition evolve?

    Pourquoi est-ce que les êtres vivants ont des comportements si différents ? Ne serait-ce qu'au sein de l'espèce humaine, les différences entre les cultures, entre les individus, sont multiples. Pouvons-nous observer l'origine de ces différences par phylogenèse ? L'article propose une synthèse entre la psychologie comparée et la biologie évolutionniste : il s'agit d'observer une potentielle évolution de la cognition. Quels sont les intérêts de cette approche ? En allant chercher la cause de l'évolution, on peut répondre au « pourquoi » : si un comportement peut-être expliqué par une nécessité logique liée à la survie, alors nous pouvons comprendre d'où vient ce comportement.
    Maclean s'interroge sur les corrélations entre le développement de certaines capacités cognitives et les changements de variables indépendantes, comme les facteurs sociaux. Il existe une hypothèse qui dit que l'évolution de la complexité sociale a entraîné l'évolution de la flexibilité cognitive chez les primates : on peut en déduire une autre hypothèse, qui serait que plus une espèce a une vie sociale complexe, plus elle possède des capacités cognitives complexes.
    Une autre question importante concerne la variabilité intra-espèces : est-ce que les singes possèdent des capacités que n'ont pas les autres primates ? Pourquoi, par exemple, certaines primates ont la permanence de l'objet et d'autres non ? Quelle a été l'utilité évolutionniste nécessaire au développement de cette capacité ?
    Si l'on pouvait prouver de façon scientifique que toutes les espèces vivantes ont un ressenti (et je ne dis pas que c'est quelque chose de possible, cf le problème des autres esprits), on apprendrait que le ressenti est donc essentiel à la survie. Mais si on prouve que certains êtres n'ont pas de ressenti (et je ne dis pas non plus que c'est possible), alors on pourrait chercher à quel moment dans l'évolution certaines espèces ont développé cette capacité, et voir quels événements sont survenus dans l'environnement à ce moment là, ce qui pourrait expliquer potentiellement pourquoi le ressenti existe.

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  2. Les différentes capabilités de divers groupes se base fondamentalement sur l'évolution de la cognition. Le problème qui survient lorsqu'on met en test(comparé) la cognition de différents êtres et espèces sont le manquent de certains caractéristiques chez autrui. De plus, méthodes de ses tests et les chercheurs (qui doivent manipuler plusieurs traits/variables) a un grand impact aussi bien. Il a été proposer d'utiliser les traits cérébrales pour faire la comparaison de différents êtres et espèces. La difficulté et complexité de se domaine laisse a croir que plus de problèmes sont créés que résolue. La généralisation des résultats(étudié espèces vs êtres) s'appliquent-elles vraiment a nous, si on prend en compte de tous les enjeux qui les entours.

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  3. La psychologie phylogénétique comparée est utilisée afin de tenter d’apporter des réponses aux questions sur l’évolution de la cognition et son ontogenèse, la phylogénie des capacités cognitives parmi les animaux ainsi que les fonctions de ces capacités pour expliquer le processus d’apprentissage social.
    Les psychologues ont observé les différences de capacités cognitives particulières pour confirmer ou réfuter une corrélation de celles-ci avec des changements. Ceci a démontré qu’une complexité sociale augmenté a provoqué une variation de la flexibilité cognitive chez les primates. L’hypothèse suivante a donc été posée : une augmentation de la complexité sociale induit des modifications des capacités cognitives des primates.
    A mon avis, la psychologie ne pourra pas vraiment aider à répondre aux interrogations en sciences cognitives car elle ne permet pas de donner les informations qui résoudraient les mystères encore irrésolus sur la fonction de la cognition.

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