lundi 7 janvier 2019

7a. Confer et al (2010) Evolutionary Psychology Controversies, Questions, Prospects, and Limitations

Confer, Jaime C., Judith A. Easton, Diana S. Fleischman, Cari D. Goetz, David M. G. Lewis, Carin Perilloux, and David M. Buss (2010) Evolutionary Psychology Controversies, Questions, Prospects, and Limitations https://www.academia.edu/2867507/Evolutionary_psychology_Controversies_questions_prospects_and_limitationsAmerican Psychologist 65 (2): 110–126 DOI: 10.1037/a0018413



Evolutionary psychology has emerged over the past 15 years as a major theoretical perspective, generating an increasing volume of empirical studies and assuming a larger presence within psychological science. At the same time, it has generated critiques and remains controversial among some psychologists. Some of the controversy stems from hypotheses that go against traditional psychological theories; some from empirical findings that may have disturbing implications; some from misunderstandings about the logic of evolutionary psychology; and some from reasonable scientific concerns about its underlying framework.  This article identifies some of the most common concerns and attempts to elucidate evolutionary psychology’s stance pertaining to them. These include issues of testability and falsifiability; the domain specificity versus domain generality of psychological mechanisms; the role of novel environments as they interact with evolved psychological circuits; the role of genes in the conceptual structure of evolutionary psychology; the roles of learning, socialization, and culture in evolutionary psychology; and the practical value of applied evolutionary psychology. The article concludes with a discussion of the limitations of current evolutionary psychology.
FAUCHER, Luc et POIRIER, Pierre. Psychologie évolutionniste et théories interdomainesDialogue, 2001, vol. 40, no 03, p. 453-486.
POIRIER, Pierre, FAUCHER, Luc, et LACHAPELLE, Jean. Un Défi Pour La Psychologie ÉvolutionnistePhilosophia Scientiae, 2005, vol. 2, p. 1-35.
FAUCHER, Luc. Inférence à la meilleure explication, théorie de l’esprit, psychologie normative et rôle de la culture: Autour du livre Human Evolution and the Origins of Hierarchies Benoît Dubreuil, Human Evolution and the Origins of HierarchiesBenoît Dubreuil, Human Evolution and the Origins of Hierarchies. Philosophiques, 2012, vol. 39, no 1, p. 271-283.
PPT 2019:






SEMAINE 7 2018


Vidéo cours mardi 7 mars 2017 





Cours 01:



Cours 02:







20 commentaires:

  1. J'ai lu ''un défi pour la psychologie évolutionniste''

    J'aimerais clarifier deux choses, être sûr de les avoir bien compris (ou connaître mes erreurs):
    (1) dans le texte, les auteurs parlent du concept d'innéisme chez Lorenz (à propos du comportement) et Chomsky (à propos du langage. Tous deux ramènent l'innéisme à «ne pas être appris» et «ne pas être appris» à «génétiquement déterminé».
    Si j'ai bien compris, les auteurs rejettent la partie «génétiquement déterminé» car le génotype ne détermine pas le phénotype (l'expression des gènes). «[I]l y a une profonde interaction entre
    l’expression génique, la dynamique du développement, les
    mécanismes d’apprentissage et l’influence environnementale, et
    cette interaction ne peut être adéquatement rendue par la
    dichotomie [inné/acquis]». Au lieu de dire que la génétique détermine, on devrait plutôt dire qu'elle influence.
    Si Lorenz et Chomsky avait limité leur concept d'innéisme à «ne pas être appris», aurait-on alors pu le concept?

    (2) On parle dans le texte d'un conception de l'esprit comme un ensemble de modules (Fodor).
    Les modules seraient des parties/zones du cerveau dédiées à des tâches spécifiques, c'est bien ça?
    Si on laisse de côté l'idée que ces modules fonctionneraient de manière algorithmique et qu'on postule l'existence de modules dont la fonction est de faire communiquer d'autres modules entre eux, serait-ce une description acceptable du cerveau?

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    1. Déterminer vs. influencer est un peu trop vague, sans un exemple particulier. La tendance de la part du canard nouveau-né à suivre le premier objet qui se remue (Lorenz) n'est pas apprise: elle s'exprime à la niassance. Là où l'environnement influence c'est avec la variabilité d'à quoi ressemble le premier objet qui se remue. (Là c'est la paresse -- ou la sagesse -- de l'évolution qui est en jeu, fiant les détails aux expériences du petit canard plutôt que de les coder rigidement d'avant.)

      Chomsky c'est beaucoup plus compliqué. On en parlera lorsqu'on traitera Chomsky.

      Les modules de Fodor sont extrêmement vagues: Oui, il y des aires fonctionnelles dans le cerveau, mais en ce qui concerne les fonctions cognitives, on ne sait pas encore trop de ce que font ces aires, au juste. En particulier, on ne sait pas si elles font de la computation ou quelque chose de plus dynamique (comme la sécrétion!).

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  2. Cette ciélographie vise principalement à cerner les grandes lignes du cours de la semaine 7 ayant comme thème l’évolution et la cognition. L’évolution découle d’une variance des phénotypes dans une population et se base sur l’hérédité de ces traits phénotypique pour qu’il y ait sélection naturelle. Pour qu’il y ait évolution, il doit nécessairement avoir sélection naturelle. On dit de l’évolution qu’elle est paresseuse, ou ingénieuse, à vous de voir. En effet, l’évolution des espèces laisse une place prépondérante à l’environnement pour agir sur l’organisme en ce qui a trait à ce qui n’est pas encodé dans nos gènes, notre génome, car cela serait beaucoup trop couteux en temps et en ressources. Ainsi, l’évolution laisse un certain degré de liberté à l’environnement, une souplesse chez les organismes pour s’adapter à la vie et à leur milieu. Le langage est un excellent exemple qui illustre bien ce degré de liberté, car cela n’est pas du ressort des gènes. S’il fallait que l’ensemble de nos capacités vocales et linguistiques soit préprogrammé, cela engendrerait d’énormes failles au niveau du génome qui se verrait beaucoup trop complexe pour subvenir aux autres nécessités physiologiques. Le langage est donc issu d’un apprentissage en provenance de l’environnement pour alléger le code génétique.
    Nous avons fait un survol sur certains comportements qui posaient un problème à la théorie de l’évolution de Darwin, à savoir, pourquoi certaines espèces incluaient des individus qui négligeaient leur propre survie ou reproduction au profit d’autres individus. J’ose pouvoir apporter un certain éclaircissement à cet égard en proposant la théorie d’Hamilton, biologiste comportementale, sur la sélection de parentelle qui expliquerait en grande partie ces comportements altruistes chez les individus de même parenté. Cette théorie stipule qu’un individu qui décide de ne pas se reproduire, mais qui aide sa sœur permettrait à cette dernière d’engendrer une plus grande progéniture. Sachant que l’individu altruiste partage 25% de ses gènes avec chaque enfant, il suffit que la sœur ait quatre enfants pour que le bagage génétique de l’individu altruiste soit transmis de façon qu’il n’y ait pas de cout négatif au fait de ne pas s’être reproduit. Il ne s’agit que d’une théorie, mais elle s’avère très intéressante. Cependant, cela n’explique malheureusement pas encore ce genre de comportement envers des individus qui ne sont pas de parenté. Possiblement une question de réciprocité, comme abordée dans le cours. Cela reste à voir.
    De plus, nous avons discuté de la reproduction et de la jalousie qui semble être prépondérante chez les hommes. Nous avons examiné deux volets explicatifs, soit la cause proximale (l’ontogenèse) et la cause distale ou ultime (phylogénétique). La cause proximale s’explique par le fait que la compétition entre les hommes instaure un comportement ou un sentiment de méfiance et de jalousie à l’égard des autres hommes en lien avec la peur de la trahison. La cause distale, ce qui fait référence au bagage transmis par notre ancêtre, stipule qu’en étant incertains quant à leur paternité, ces mâles jaloux s’assuraient une plus grande progéniture qui leur était propre génétiquement et s’assuraient d’un investissement de la part de la femme avec cette même progéniture.
    Finalement, nous avons brièvement abordé quelques théories saugrenues de la psychologie évolutive sur l’évolution du langage. La première faisait mention que les mâles qui faisaient la cour aux femelles ont mieux procréé. Cette première élaboration fait complètement fit que les femelles parlent tout autant, sinon plus et que cela discrédite totalement les capacités des femmes. Sinon, que le langage fut amené grâce à sa valeur adaptative pour régler les conflits sociaux entre humains, tout comme le toilettage chez les animaux après une chicane.

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    1. Variation de génotype, pas phénotype.

      Les gènes n’encodent pas ce qui s’apprendra prévisiblement à partir de l’expérience. (Mais ils encodent la capacité à apprendre (telle que décrite en semaine 6a: apprentissage non supervisé, apprentissage supervisé/renforcé, et, dans le cas des humains, l’apprentissage par l’instruction verbale.)

      La cause distale de la jalousie masculine est le coût génétique d’investir les ressources dans la progéniture d’un autre mâle. La cause proximale est le sentiment de jalousie. C’est un parallèle exacte avec le goût pour le sucre.

      La cause distale de la jalousie féminine est semblable: d’assurer que le mâle investisse ses ressources dans la progéniture de la femelle, et non pas dans celle d’une autre femelle.

      Ce qui est absurde n’est pas le fait que les mâles qui font mieux la cour aux femelles auront plus de succès en reproduction! L’absurdité était l’hypothèse que l’avantage adaptatif à l’origine de la langue (donc la cause distale) était que les femmes préféraient las mâles qui pouvaient bien parler! (Réfléchissez à ça, en termes de cause et effet!)

      L’avantage adaptatif qui a sélectionné lu langage, selon une autre hypothèse absurde, serait qu’il soulage, comme le toilettage. (C’est sûr que de parler peut aider à résoudre les conflits, mais pour ça il faut que la capacité au langage soit déjà présente: donc ça ne peut pas être sa cause distale.)

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  3. L’utilisation de symboles arbitraires permet aux primates (et à l’homme) de se défaire des comportements liés à des contextes pour gagner en capacité à l’abstraction. Je trouve cette hypothèse très intéressante dans la mesure où elle permet une expérience de pensée liée au T3 : sa capacité sensorimotrice à ancrer des symboles dans des référants serait-elle alors strictement liée à sa capacité à penser des situations en-dehors de son contexte actuel. Autrement dit le gain de l’une implique-t-elle le gain de l’autre ?

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    1. La langue est beaucoup plus que l'utilisation des symboles arbitraire. C'est la capacité de catégoriser, de dénommer les catégories, et de combiner les noms de catégories en propositions sujet/prédicat avec la valeur VRAI ou FAUX. La catégorisation nécessite l'abstraction, et en effet, ça doit être ancré par les capacités sensorimotrices (robotique) dans le monde ou se trouvent les membres des catégories (T3).

      Qu'est-ce que tu veux dire par "hors contexte"? La capacité à catégoriser, à dénommer et à faire des propositions sujet/prédicat en combinant les noms va nécessairement plus loin que le contexte si par contexte tu veux dire le membre particulier de la catégorie qu'on voit devant soi-même.

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  4. Évolution
    Cielo VII A

    Une explication pour étudier l’évolution des capacités humaines dans le but de comprendre comment fonctionnent notre cerveau et l’architecture mentale peut prendre plusieurs angles à l’égard de ceux qui veulent le reconstruire. D’abord, je ne crois pas que l’évolution du cerveau humain puisse totalement s’expliquer par une culture accumulative (Faucher, 2012) ou par les moyens dont nos cousins (les primates) se comportent culturellement de façon collaborative. Les humains ne sont pas nés comme des machines avec une vaste connaissance déjà installée dans le cerveau, même si des comportements innés sont observés comme le sourire, la faim ou le fait de pleurer. Nos cerveaux présentent aussi des biais cognitifs qui sont corrigés par un contact direct avec l’environnement. De plus, un tel apprentissage culturel serait transmis d’une génération à une autre sans défaillance, ce qui n’est pas le cas. Par dessus tout, je pense que le système culturel ne serait pas du tout le mécanisme pour expliquer les capacités humaines mais plutôt le véhicule de celles-ci. Donc, il est possible qu’un naturalisme (une propriété unique) inné soit présent dans notre esprit. Nos capacités nous permettent d’agir en fonction de certaines normes culturelles, ce qui nous empêche de suivre nos désirs (mécanisme automatique) pour ne pas tomber dans de problèmes d’adaptation comme par exemple comprendre ce que comporte le mot «homicide». En fait, même si nous puissions voir l’évolution de notre cerveau comme le résultat non fini des adaptations culturelles transitionnelles, il serait important de comprendre les mécanismes cognitifs qui nous autorisent à accomplir une certaine tâche. Ainsi, les primates ont évolué d’une façon différente à celle des humains. Peut-être que comme le mentionne Faucher, notre évolution peut s’expliquer plutôt par un certain type de motivation et de caractéristiques spécifiques dans un contexte. Cependant, si je tente de réfléchir computationnellement, je dirais que nous avons des états mentaux qui se traduisent en symboles (des éléments abstraits) pouvant se comporter de manière automatique motivés ou stimulés, c’est-à-dire, une sensation corporelle) dans un propos.

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  5. J'ai particulièrement apprécié la partie sur la critique de la théorie de Dubreuil concernant le point des capacités cognitives de l'esprit humain chez les humains versus les non humain. Dubreuil fait une différenciation net entre les primates non humains et les humains. Pour lui, le fait de vouloir partager avec d'autres individus sont état psychologique à travers des activités de groupe, est un facteur typique à l'être humain. Luc Faucher fait une critique de se point en comparant se besoin Humain au comportement social des chimpanzés. Malgré le fait que Luc Faucher ne vulgarise pas exactement le point de la socialisation dans le but de parler d’état d’âme, il démontre, à l’aide de d’autres auteurs, que les chimpanzés ont un intérêt pour la vie communautaire similaire à la notre et ils établissent des rôles sociales au saint d’un groupe tout comme les êtres humain. Le contexte semble être un point important que Dubreuil n’a pas prit en considération selon l’auteur. Je crois aussi qu’un comparaison de comportement dans une société devrait prendre en considération les différences d’environnement entre ces civilisations puisque cela influence certainement l’évolution d’un groupe.

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  6. La psychologie n'échapperait pas à la théorie de l'évolution : c'est ce que soutiennent les psychologues évolutionnistes. De la même façon que les êtres vivants développent certaines caractéristiques (pigmentation de la peau, position du bassin, longueur des membres...) en fonction des contraintes rencontrées à travers les millénaires, les comportements répondraient à certaines problématiques de leur environnement. C'est ici aussi la sélection naturelle qui aurait déterminé le maintien ou l'abandon de certains comportements à travers l'évolution.
    Il s'agit dans cet article d'établir un modèle inter-théorique : la psychologie évolutionniste se rapproche de la biologie.
    La théorie du réductionnisme se base sur la théorie du rasoir d'Ockham : on propose de réduire le nombre d'entités postulées pour atteindre une ontologie minimale. Sont rejetés les aspects de la réalité qui peuvent être remplacés par une entité plus fondamentale (Wikipedia, « Réductionnisme »). Pour pouvoir réduire une théorie à un certain niveau, il faut créer des « lois-ponts » ou règles de correspondance. Ici, il semble cependant difficile de réduire les espèces psychologiques à des espèces neurologiques ; Faucher dit : « En particulier, les especes
    psychologiques ne se reduiraient pas a des especes neurologiques puisque, étant en essence des especes fonctionnelles (c'est le fonctionnalisme en philosophic de la psychologie), leur extension contiendrait non seulement des etats mentaux humains, mais aussi ceux d'artefacts intelligents ou
    d'extraterrestres au cerveau (voire «aux cerveaux») entierement different^) du notre, bref tout etat capable de remplir la fonction qui definit le type. » Je ne comprends pas cet argument.

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  7. Concernant la psychologie évolutionniste, je crois que l’observation que fait Luc Faucher dans son texte, soit que les chercheurs appartenant à cette approche ne considère pas tellement l’état des recherches concernant l’évolution humaine, est une critique bien justifiée. Il a un bon point lorsqu’il écrit que les capacités de l’être humain, bien que souvent considérées comme tel, ne sont pas un bloc, mais bien le résultat de l’accumulation de plusieurs changements évolutifs qui sont apparus chez l’humain à travers le temps.

    Dans le texte Evolutionary Psychology, on soulève la question de la valeur de ce qui nous semble “rationnel”, et du fait que ce principe est loin d’être irréfutable. Je crois que nous en avons ici un exemple. L’humain est porté à tenter d’appliquer des règles plus ou moins universelles lorsqu’il élabore des hypothèses quant au fonctionnement de ce qui l’entoure. Il est en effet plus facile de tenter de faire du sens avec un tout, plutôt que de prendre le temps d’observer et de considérer le fonctionnement de chacunes de ses parties. N'empêche, pour bien comprendre le comment et le pourquoi de nos capacités humaines, il ne faut pas faire le travail à moitié: il est nécessaire de considérer les étapes développementales ayants menées à ces capacités que nous pouvons observer aujourd’hui.

    Je crois qu’une des difficulté en science humaine (et une des forces de ce cours!) est que chaque approche, que ce soit la psychologie (...et les différentes approches qui existent au sein même de la psychologie!) , les études en travail social ou la sociologie, ne considèrent pas assez ce qui se passes entre elles et dans d’autres branches, comme l’anthropologie et la biologie. Ce serait compliqué et difficile, certe; mais cela est nécessaire pour en arriver à une bonne compréhension de la machine humaine.

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  8. L’humain d’aujourd’hui est différent de celui de jadis tant physiquement que mentalement. En effet, tout au long de son évolution, l’humain d’autrefois s’est adapté à son environnement interne et externe, ce qui lui a permis d’acquérir de nouvelles caractéristiques qui ont façonné son comportement. La psychologie évolutionniste étudie cet aspect-là. Son principe fondamental repose sur la théorie de la sélection naturelle de Darwin. En gros, Darwin prétend que si les enfants héritent de certains des traits de leurs parents, alors ce qui a aidé le corps à survivre et à se reproduire se transmettra aux générations futures à de plus grandes fréquences que les générations antérieures. Même si on se servait auparavant de cette thèse dans les domaines de l’anatomie et de la physiologie, elle constitue aujourd’hui un outil puissant pour comprendre le cerveau et le comportement humains. Du point de vue physiologique, afin de faire face aux problèmes associés à sa survie et à sa reproduction, l’humain d’autrefois a dû s’adapter à son environnement. Son milieu ayant évolué, ses capacités d’adaptation physiologiques ont aussi évolué. Par exemple, auparavant, l’humain craignait les serpents vu qu’ils menaçaient sa survie. Ceci est encore le cas aujourd’hui. Cependant, de nouvelles sources de peur se sont ajoutées comme la peur des fusils.

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  9. Après avoir lu Inférence à la meilleure explication, théorie de l’esprit, psychologie normative et rôle de la culture : Autour du livre Human Evolution and the Origins of Hierarchies / Benoît Dubreuil, Human Evolution and the Origins of Hierarchies, j’ai trouvé intéressant de comparer le cerveau des chimpanzés à celui des humains. Il me semble avoir compris que l’une des différences était causée par la grosseur du cerveau. Puisque le cerveau de l’humain a pris de l’expansion, certaines parties de ce dernier ont évolué : « l’architecture cellulaire, la connectivité locale, l’organisation laminaire et l’organisation modulaire et ce, non seulement dans le cortex, mais également dans des aires plus anciennes, comme les aires limbiques ». Conséquemment, ce qui les distinguerait serait l’intention de partager (les influences d’autrui). « Cette capacité reposerait ultimement sur une motivation unique à l’espèce à partager les états psychologiques des autres, et sur une forme unique de représentation pour le faire. » La capacité des chimpanzés à suivre des normes viendrait du fait qu’ils veulent plaire à leur prochain (le groupe dominant ou populaire) de leur environnement afin d’éviter des conséquences.

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  10. L'apprentissage et le traitement de diverses informations vient de la théorie de sélection naturelle de Darwin, d'ou la psychologie evolutionniste se confère. Plusieurs aspects psychologiques et aussi bien physiques relèvent de nos gènes qui sont passés de génération en génération. Beaucoup de points, tel que la reproduction, la survie, les perception psycologiques, ect. nous aident apprendre et surmonter des problèmatiques touchés par différents facteurs. La psychologie évolutionniste nous démontre l'irrationnalité de l'être humain par rapport a l'influence apporté sur la cognition au cours des années. Sans mettre de côté les théories (psychologique) basées sur différents aspects, l'état d'un processus plus important peut avoir un différent outcome sur la théorie.

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  11. La théorie des psychologues évolutionnistes soutient que l'évolution de la cognition et des propriétés intellectuelles de l'humain ont évolué de la même façon que ses propriétés physiques. Les psychologues évolutionnistes se rapprochent de la biologie et la théorie de l'évolution de Darwin qui soutient que les caractéristiques de l'animal humain et non-humain ont évolué selon ce qui permettait le mieux à l'animal de survivre et de se reproduire. En psychologie évolutive, la même théorie est émise. Selon les psychologues évolutionnistes, les gênes qui se sont encodés et qui sont restés au fil des ans sont les gênes qui permettent à l'humain de survivre et de se reproduire. Comme le mentionne les exemples dans le texte, l'humain qui a développé une peur des serpents, car ceux-ci émanaient un danger pour la survie de l'espèce était plus enclin de survivre que ceux qui n'avait pas cette peur. La peur des serpents c'est donc encodé dans les gênes de l'humain afin de favoriser sa survie. Les psychologues évolutionnistes disent donc que les gênes, étant égoïstes, codent pour les propriétés qui sont avantageux pour l'humain et qui leur permettra donc de survivre et de se reproduire. Les gênes ne favorisant pas la survie et la reproduction ne coderont donc pas et ne perdureront pas dans la génétique de l'humain.

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  12. En résumé a la lecture du texte ``Un défi pour la psychologie évolutionniste``, nous montre que progressivement les sciences cognitives évoluent selon un savant mélange de trois grandes thèses, soit la modularité,l'adaptationnisme et l'innéisme. La notion d'innéisme, bien que controverser dans le temps par plusieurs sciences, qui en acceptent plus ou moins l'existence a différent niveau, les connaissance innés ancré dans notre patrimoine génétique et les connaissances acquises. Avec la découverte de l'ADN, preuve du code génétique, l'innéisme plus populaire servira de prémisse a d'autre thèse, dont la modularité, soit des systèmes de module dans le cerveau, utilisé pour traiter différents problèmes dans différents domaines et indépendant l'un de l'autre, chaque module a sa propre banque d'informations et sont propre logarithme, les données sont interchangeable entre module, mais pas tous en même temps, chaque module a des limites, pour éviter la cacophonie il faut impliquer certaines règles. En terminant avec la rétroingénierie de la cognition on arrive a remarqué qu'il y a une amélioration des processus cognitif dans le temps par l'adaptationnisme.

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  13. Peut-être que ce commentaire sera perçu comme farfelu, mais il est fait en tout respect. Je me demande comment la théorie évolutionniste explique les orientations sexuelles qui diffèrent du modèle hétérosexuel homme/femme? Comment explique-t-elle la dysphorie de genre?

    J’ai l’impression que cette théorie est victime de perception catégorielle, où les différences entre les sexes deviennent exacerbées. Elle semble minimiser les effets de l’environnement culturel sur les comportements humains et ses effets sur la biologie-même du cerveau, en plaçant les hommes et les femmes dans des cases aussi définies.

    Se pourrait-il, sinon, que les êtres humains soient devenus si évolués au niveau des fonctions supérieures, des aptitudes d'abstraction et des émotions complexes que le genre de comportement « contre-évolutif » comme celui de s'unir à un partenaire du même sexe soit en fait preuve d'une grande évolution?

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    1. J'apprécie beaucoup ta pensée critique et ta conclusion, selon laquelle l'union entre deux individus ne serait pas causée par des gènes avantageux en ce qui a trait à la survie et la reproduction mais que cette union soit plutôt le produit de différentes capacités que l'homme a acquises parce qu’elles avaient individuellement une valeur adaptative. Il existe des théorie de ce genre quant à l'origine du langage. Denis Bouchard, professeur associé au département de linguistique de l’UQAM et ancien étudiant de Chomsky, propose que le langage n’aurait pas d’avantage évolutif : il serait plutôt possible grâce à un ensemble de capacités ayant évolué indépendamment chez l’humain qui auraient chacune des avantages évolutifs non liés au langage. Cette théorie est connue sous le nom de l’exaptation.

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  14. «UN DÉFI POUR LA PSYCHOLOGIE ÉVOLUTIONNISTE» de Poirier.P et al.

    J’ai juste une petite question concernant le concept de «canalisation»: Pourrait-on l’assimiler à la conservation des caractères phénotypiques? En effet, les caractères qui persistent dans l’évolution sont dit conservés en biologie, est-ce qu’un caractère canalisé serait la même chose? Parce qu’au final, un caractère canalisé reviendrait de plus en plus au fil du temps d’après ce que j’ai compris dans le texte.

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  15. Il est surprenant de voir à quel point le monde vivant est doté de multiples façons d'évoluer. L'adaptation à son environnement est primordial pour tout être vivant, en particulier ceux qui sont vulnérable, tel l'humain. Je dis vulnérable, car nous avons pas la force d'un Gorille, mais plus tôt celle d'un gros chat. Le langage, verbale ou mimic, fut une découverte par l'homme qui l'a projeté au top de la chaine alimentaire. Une fois au sommet, l'homme a mis ses capacités à l'épreuve du temps et nous voici encore là aujourd'hui. C'est grâce à la sélection naturelle, un procédé génétique théorisé par Darwin. Cette théorie stipule qu'un bagage génétique favorisant l'évolution triomphera sur les gènes moins " fort". Lorsque j'emploie "fort" je parle bien des traits génétiques qui pousserons l'individus à surpasser ses ancêtres.
    Il est bien de faire la remarque qu'autant l'humain ait évolué, qu'autant ses peurs se sont développés, tout comme les maladies infectieuses autours de lui. Comme mentionné au début de la ciélo, il est surprenant de voir à quel point le monde vivant est doté de multiples façons d'évoluer.

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  16. J’ai lu le texte 'défi pour la psychologie évolutionniste' qui nous explique l’évolution de la langue dans la mesure du possible puisque nous ne savons pas exactement le mécanisme causal qui nous permet le langage. Les enfants qui avaient le goût pour le sucre avait plus de chance de survivre à une attaque de prédateurs. La survie de ces enfants se traduit par la consommation du sucre qui nous donnes de l’énergie. Ce goût du sucre nous viendrait alors, du fait qu’il est rare de trouver du sucre, il nous donne de l’énergie ce qui nous permet d’échapper aux prédateurs et pour finir dans le milieu originaire il était favorable de consommer le plus possible parce que nous n’avions pas de moyen de savoir quand est-ce que serait la prochaine fois où nous pourrions manger. La théorie évolutionniste considère que la cognition est un ensemble de mécanismes computationels autonomes qui sont innées et qui s’adaptent aux problèmes adaptatifs.

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