lundi 7 janvier 2019

2b. Harnad, S. (2008) The Annotation Game: On Turing (1950) on Computing, Machinery and Intelligence

Harnad, S. (2008) The Annotation Game: On Turing (1950) on Computing,Machinery and Intelligence. In: Epstein, Robert & Peters, Grace (Eds.) Parsing the Turing Test: Philosophical and Methodological Issues in the Quest for the Thinking Computer. Springer 

This is Turing's classical paper with every passage quote/commented to highlight what Turing said, might have meant, or should have meant. The paper was equivocal about whether the full robotic test was intended, or only the email/penpal test, whether all candidates are eligible, or only computers, and whether the criterion for passing is really total, liefelong equavalence and indistinguishability or merely fooling enough people enough of the time. Once these uncertainties are resolved, Turing's Test remains cognitive science's rightful (and sole) empirical criterion today. 

Le test de Turing : les débuts de l'intelligence artificielle (vidéo)




21 commentaires:

  1. Message à tout le monde : Faites vos ciélos tôt!

    Il y avait un retard dans la création du blogue 2019. Donc le décalage pour la semaine #1 peut être réglé durant les jours qui suivent. Mais de façon générale, si vous souhaitez une réponse à vos ciélos de ma part, faites les dans la semaine avant ce cours qui traite les lectures de la semaine, pas après. Sans ça je n'aurai pas le temps de répondre. (Je lirai toutes le ciélos, mais je ne pourrai répondre qu'à celles qui sont affichées tôt dans la semaine -- donc jusqu'au samedi/dimanche précédant le cours.)

    Ce n'est qu'une lecture et un eciélo par semaine qui sont obligatoires. pour une note de succès dans ce cours. Les autres lectures, et les ciélos supplémentaires sont facultatives, mais donnent davantage de crédits pour avoir un A. J'espère que tout le monde cherchera un A!)

    Donc à partir de la semaine #2, svp faites vos ciélos tôt dans la semaine, pas juste à la veille du cours.

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  2. Il est intéressant de voir que les scientifiques et Turing lui-même ne conçoivent pas qu’une machine puisse rivaliser de près ou de loin avec l’humain d’ici les 100 prochaines années. Le problème de la conscience et de l’intelligence artificielle demeure très nébuleux. Dans le vidéo explicatif, on mentionne que l’ordinateur ou la machine serait voué à un déterminisme absolu, enfermé dans des processus précis de computation tandis que l’esprit humain ou toute autre expérience de la vie courante est influencé par une série d’évènements aléatoires. L’humain ou l’environnement n’est pas prévisible, mais la machine l’est, ce qui, selon moi la discrédite de toute conscience, malgré une intelligence apparente.

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    1. En principe un ordinateur qui apprend, et qui reçoit ses entrées du monde externe est tout aussi déterministe (ou pas déterministe) qu'un organisme biologique dans le monde.

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    2. @Samuel Si le déterminisme physicaliste est vrai, alors il s'applique à toute chose matérielle dans un univers composé de matière; il en va des lois de la physique ainsi que du principe de causalité. Si, d'une quelconque manière, cela ne permettait pas que des structures "inorganiques" puissent prétendre à la conscience, alors il semble que cela ne permettrait pas non plus la conscience d'une structure matérielle "organique" comme le système nerveux humain. Le fait d'être fait de matière considérée comme une "machine" plutôt que "l'humain et l'environnement" ne change pas nécessairement grand chose sur le plan de la causalité et des lois de la physique.

      Il me semble que soit cette approche sous-estime la possibilité que de la matière puisse former des structures capables de cognition, soit elle sur-estime le degré auquel la cognition serait "spéciale" ou serait une sorte d'exception aux lois naturelles.

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  3. Le problème fondamental est comment engendré un ressenti dans une machine, ou comment pouvons nous commencer à assumer que le robot ressent quelque chose. D'une part, les machines actuelles ne sont que mathématiques. D'autre part, nous sommes théoriquement des machines puisque notre univers fonctionne comme une machine dans ce sens qu'il fonctionne de causes en effets. Alors comment racommoder les deux? Selon une hypothèse de monsieur Harnad, c'est peut-être impossible. Je crois qu'il doit rechercher quand même une solution au problème.

    Est-il possible de trouver par la pensée une solution à un problème comme celui-là. Autrement dit, un robot étant capable de simuler la pensée ou la logique pourrait théoriquement trouver une solution au problème du ressenti, ce qui me semble absurde! Celà me semble presque comme un paradox. Or quelle autre façon avons-nous pour expliquer les phénomènes du monde? L'ampleur du problème devient immense! Ou sommes nous qu'à quelques géants près?

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    1. (PF) Le problème facile est d'engendrer la capacité de faire tout ce que les humains sont capables de faire avec leur cognition. Comme ça on explique le mécanisme causal de ces capacités.

      (PD) Ensuite le problème difficile est de faire la même chose avec la capacité de ressentir.

      Turing nous propose une méthodologie pour résoudre le PF et il nous conseille de mettre à coté le PD.

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  4. «penser est une fonction de l'âme immortelle de l'homme»: Pourquoi penser ne serait pas fonction de l’âme? Enfin est-ce-que cela changerait quelque chose? Qu’elle est la différence entre âme et esprit? J’ai toujours pensé qu’ils étaient tous deux indispensables au corps afin de former ce que nous sommes: Individu X ou Y mais je n’ai jamais su ce qui les différenciait.

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    1. L'âme et l'esprit (et la conscience, et la subjectivité, et l'intentionnalité, etc.) sont tous synonymes de « ressenti » -- du fait qu'on ressent.

      L'immortalité et l'immatérialité sont ( « Étienne dit » ) des fictions. Mais le ressenti est réel. Et c'est réellement un problème difficile de l'expliquer causalement (ce qui ne veut pas dire que le ressenti n'est pas causé par le cerveau; juste qu'on a de la difficulté à expliquer sa fonction causale).

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  5. Important

    1. Utilizer le fureteur Chrome pour afficher vos ciélos pour le cours

    2. Créer un compte gmail et mettre votre photo comme icon dans votre profil gmail

    3. Quand vous faites un ciélo, quitter d'autres identités google et logger uniquement avec le gmail que vous utilisé pour le cours (sans ça google sera confus concernant votre identité et mettra "unknown" au lieu de votre nom).

    4. Si vous faites ça correctement, vos noms devraient paraître avec vos ciélos. Mais jusqu'à ce que vous ne réglez ça, il faut que vous vous identifiez en mettant votre nom à la tête du texte. Sans ça je ne saurai pas qui a fait le commentaire et je ne pourrai pas le créditer.

    5. Donc si vous avez affiché une ciélo anonyme, revisiter la ciélo et identifiez-vous dans une réponse. (Mais ne lâchez pas avant de régler le problème de faire désambiguïser votre identité gmail/Chrome")

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  6. Je me questionne sur la nature de cette tendance à vouloir à tout prix faire la distinction entre un humain et un ordinateur.
    Peut-être que la raison pour laquelle nous sommes tant préoccupés par ce qui fait la différence entre un humain et un ordinateur, c’est parce que de mettre le doigt sur la différence signifierait que nous aurions trouvé une réponse à la question «Qui sommes-nous?». D’un autre côté, sachant que nous ne savons pas ce que nous sommes, nous est-il possible d’établir clairement une ligne séparant l’humain du non-humain? Peut-on mesurer scientifiquement la définition qu’un être humain se fait de lui-même? Cette définition ne sera jamais complète, elle bougera à chaque instant et ne s’inscrira jamais dans le domaine de la certitude. Parvenir à créer un ordinateur qui serait en tout point identique à un humain, ce serait recréer l’essence même de l’humain, chose sur laquelle d’ailleurs personne ne sait grand-chose. Si nous ne sommes pas en mesure d’expliquer notre particularité, comment nous serait-il possible de la reproduire? Ainsi, aucun ordinateur ne pourra jamais faire exactement ce que nous faisons avec les mêmes motivations.

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    1. Le TT cherche à expliquer nos capacités. Mais chaque robot TT serait différent, particulier, comme chaque humain l'est. Que serait-ce d'expliquer la particularité?

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  7. Dans le texte de Harnad (2008), je trouve une intéressante critique celle qui explique que les capacités de la personne telles les gestes, l’articulation, l’intonation et l’insistance qui se produisent au moment de répondre à une question ou un commentaire ne peuvent pas s’apercevoir par écrit. Donc, une machine qui «imite» la façon d’écrire d’un humain ne présente en fait qu’une partie de la capacité réelle de l’humain. Dans le test de Turing, les indices disponibles pour distinguer la pensée de l’humain et de la machine sont donc réduits. Par contre, si la méthodologie du test de Turing ne donne accès qu’aux caractéristiques verbales, cela ne signifie pas que l’humain se réduit à celles-ci ? De même, le test de Turing ne donne accès qu’aux caractéristiques verbales de la machine, mais faut-il croire pour autant que la machine n’a pas de caractéristiques sensorimotrices supplémentaires ? La hiérarchie de T0 à T5 laisse croire le contraire.

    Ici, comme il est clairement stipulé au début du texte, le jeu ne consiste pas a savoir si la machine pense, mais plutôt si elle peut le faire comme les humains.

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    1. T2 consiste de toutes les capacités verbales de Riccardo. Mais Riccardo est robot T3 qui a davantage de capacités cognitives que nous avons aussi: les capacités robotiques (sensorimotrices) dans le monde. Il est fort possible que c'est impossible de réussir T2 sans avoir les capacités T3 aussi. Il se peut que les capacités verbales doivent être ancrés par les capacités robotiques. Sans ça, comment lier les mots avec leurs référent? Et sans ça, comment les mots peuvent-ils avoir du sens? Et sans le sens, comment est-ce qu'un T2 peut avoir la compréhension?

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  8. Sachant qu’il y a une différence entre penser et le traitement des informations, pourrait-on dire que penser reviendrait à un traitement des informations par notre cerveau qui créerait des ressentis ? Cela pourrait expliquer que lorsqu’on cherche à retrouver une information enregistrée dans le passé par notre cerveau et qu’on tente d’expliquer le processus qui nous a permis de retrouver cette information, on mentionne le cheminement de nos pensées jusqu’à l’information plutôt que le processus causal. Peut-être que le ressenti associé à une information résonnerait plus dans notre cerveau que le processus d’acquisition de celle-ci et qu’un algorithme inné supprimerait volontairement l’information explicitant ce processus afin que l’on porte l’attention uniquement sur nos ressentis.

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    1. Puisque la cognition ne peut pas être uniquement de la computation (d'après l'argument de la pièce chinoise de Searle), et puisque c'est sûr que c'est le cerveau qui génère la cognition, donc le ressenti, alors en quoi est-ce que dire que c'est le cas « explique » quoi que ce soit? La science cognitive demande des vraies explications, causales, pour rétroingénierier la cognition. Le computationnalisme en aurait été une. Mais malheureusement elle s'avère incorrecte...

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  9. Pourquoi Turing nomme-t-il son test « le Jeu de l’imitation » si ce n’est pas un jeu ni une imitation ? Est-ce qu’un robot peut réussir un test de Turing et savoir qui est robot et qui est humain ? Comment T4 pourrait-il fonctionner biologiquement comme un humain sans en être un ?

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  10. Le test de Turing est un test pour déterminer si une machine est intelligente ou non par la comparaison de la conversation de la machine à celle de l’humain. Si la machine réussit à se faire passer pour un humain, elle réussit le test. Maintenant, si l’humain passe le test, il devrait théoriquement le réussir. Selon le test de Turing, il serait alors considéré comme étant intelligent. Pourtant, il ne serait pas nécessairement qualifié d’intelligent dans notre société. En effet, dans notre société, divers critères entrent en jeu pour qualifier un humain d’intelligent comme la performance scolaire ou professionnelle, par exemple. Si on se base sur ce critère de performance, un ordinateur, par exemple, serait alors considéré comme étant intelligent, vu qu’il est capable de résoudre de nombreux problèmes, même s’il ne réussit pas le test de Turing. Le test de Turing compare la machine à l’humain, mais pas selon les mêmes critères d’intelligence que la société impose à l’humain. De plus, les humains ne possèdent pas tous le même niveau d’intelligence et peuvent être catégorisés selon leur niveau grâce au test d’IQ, ce que le test de Turing ne permet pas de faire. Je me demande donc si le test de Turing est vraiment suffisant et « juste » pour déterminer si une machine est intelligente ou non.

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  11. Nous avions vu dans ce cours que s’il y a une tâche à faire, tout ce qui réduit l’incertitude par rapport à ce qu’il faut faire est de l’information (la bonne façon de procéder). Je voulais poser cette question supplémentaire par rapport à la musique, que vous aviez soulevé en tentant de répondre à ma première question : quand on entend des notes dissonantes, on s’attend aussitôt à une résolution par le biais d’une cadence. Est-ce la dissonance elle-même (problématique) qui est à la fois de l’information, car elle renseigne qu’il y aura résolution? Est-ce la cadence qui résout? Est-ce l’attente que nous nous en faisons (due à notre expérience passée avec la musique) qui est l’information?

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  12. Lors de la semaine 2, nous avions élaboré sur le test de Turing suite à l'élaboration sur la computation. Nous avions conclus que Turing n'était pas computationnaliste, pour lui c'est faux, car son test cible la capacité d'agir. Effectivement, il est logique de voir que T2 à T4 isole l'entité afin d'évaluer son comportement par rapport à l'humain et en déterminé sa nature. Cependant, un détail m'échappe toujours, pourquoi Turing n'est pas computationaliste si son test consiste en une manipulation de symbole ?

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  13. La computation, c’est la manipulation de symboles sans tenir compte de leur sens, donc uniquement à partir de leur forme arbitraire, en suivant des règles préétablies. Selon la thèse faible de Church/Turing, la computation peut faire tout ce qu'un mathématicien peut faire. Si cette thèse est vraie, alors comme un mathématicien, la computation devrait être capable de créer des nouveaux symboles. Ma question est donc la suivante: la computation dans une machine de Turing inclut-elle la création de symboles ne faisant pas partie du répertoire déjà connu?

    Je m'explique. Prenons par exemple le calcul différentiel. Lorsqu'une équation est trop complexe, c’est-à-dire trop longue pour que son sens soit au niveau d’abstraction permettant à l’humain d’en saisir l’essentiel à première vue, les mathématiciens peuvent substituer cette dernière par un symbole nouveau de manière à en simplifier le sens, pour qu'il soit saisissable à première vue. Ce symbole s'ajoute ainsi par la suite à l'ensemble des symboles disponibles à la computation.

    Alors, comment une machine pourrait-elle parvenir à déterminer si les niveaux d'abstractions d'une équation sont appropriés ou s'ils nécessitent une simplification par la création d'un nouveau symbole, uniquement à travers la computation?

    Est-ce que, dans le cas contraire, le ressenti impliquerait donc cette aptitude à se rendre compte que le niveau d'abstraction d'une équation n'est pas adapté à une compréhension optimale humaine?

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  14. Le test de Turing évalue les différentes capacités dont de l'intellectuelles jusqu'au physique. Les variantes de la machine est préétablie par une hiérarchie. Pour débuté, le jeu représente le T0, courriel (e-mail d'une personne a l'autre) est le T2, un robot fonctionnel mais de base est le T3, T4 se définit par tout se qui englobe les neurones et le physique est le T5. Dans la science coginitif on s'intéresse du T2 au T4, mais d'après se que vous nous avez expliquer, le T4 n'est peut-être pas nécessaire pour l'instant. Le test de turing mais en avant un combat a voir si la machine peut resortir les meme capacités humaines (intellectuelle) en mettant de côté le T5. Pour l'instant, une représentation juste du test de turing est l'ordinateur, mais se test peu s'appliquer a toute autre machine.

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