lundi 7 janvier 2019

4a. Rizzolatti G & Craighero L (2004) The Mirror-Neuron System

Rizzolatti G & Craighero L (2004) The Mirror-Neuron SystemAnnual Review of Neuroscience 27L 169-92

RIZZOLATTI, G. (2006). Les systèmes de neurones miroirsAcadémie des sciences. Inst de France

JACOB, Pierre. Neurones miroir, résonance et cognition socialePsychologie française, 2007, vol. 52, no 3, p. 299-314.

A category of stimuli of great importance for primates, humans in particular, is that formed by actions done by other individuals. If we want to survive, we must understand the actions of others. Furthermore, without action understanding, social organization is impossible. In the case of humans, there is another faculty that depends on the observation of others’ actions: imitation learning. Unlike most species, we are able to learn by imitation, and this faculty is at the basis of human culture. In this review we present data on a neurophysiological mechanism—the mirror-neuron mechanism—that appears to play a fundamental role in both action understanding and imitation. We describe first the functional properties of mirror neurons in monkeys. We review next the characteristics of the mirror-neuron system in humans. We stress, in particular, those properties specific to the human mirror-neuron system that might explain the human capacity to learn by imitation. We conclude by discussing the relationship between the mirror-neuron system and language.

PPT 2019:



SEMAINE 4 (première partie) 2018


SEMAINE 4 (deuxième partie) 2018




résumé langue anglaise:






07 février 2017



Cours ISC1000 2016 1:


Cours ISC1000 2016 2:





35 commentaires:

  1. Important

    1. Utilizer le fureteur Chrome pour afficher vos ciélos pour le cours

    2. Créer un compte gmail et mettre votre photo comme icon dans votre profil gmail

    3. Quand vous faites un ciélo, quitter d'autres identités google et logger uniquement avec le gmail que vous utilisé pour le cours (sans ça google sera confus concernant votre identité et mettra "unknown" au lieu de votre nom).

    4. Si vous faites ça correctement, vos noms devraient paraître avec vos ciélos. Mais jusqu'à ce que vous ne réglez ça, il faut que vous vous identifiez en mettant votre nom à la tête du texte. Sans ça je ne saurai pas qui a fait le commentaire et je ne pourrai pas le créditer.

    5. Donc si vous avez affiché une ciélo anonyme, revisiter la ciélo et identifiez-vous dans une réponse. (Mais ne lâchez pas avant de régler le problème de faire désambiguïser votre identité gmail/Chrome")

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  2. Sur le texte de RIZZOLATTI, G. (2006). Les systèmes de neurones miroirs. Académie des sciences. Inst de France
    « la seule observation visuelle, sans implication du système moteur, ne donne qu’une description des aspects visibles du mouvement, sans informer sur ce que signifie réellement cette action » : que veut dire ici signifier réellement l’action ? S’agit-il de devoir donner à l’observateur un ressenti afin qu’il puisse ajouter à une description visuelle une compréhension ?
    « La découverte de neurones miroirs a donné un appui à cette théorie de l’origine gestuelle de la parole. Ces neurones créent un lien direct entre l’émetteur du message et le receveur. Grâce au mécanisme miroir, les actions exécutées par un sujet deviennent des messages qui sont compris par un observateur, sans médiation cognitive. L’observation d’un sujet saisissant une pomme est par exemple immédiatement comprise puisqu’elle évoque la même représentation motrice dans le système miroir de l’observateur ». Je ne comprends pas non plus le lien entre l’origine gestuelle du langage et l’exemple qu’il donne après. Qu’une action (gestes) deviennent messages (mots) par l’intervention de mécanisme miroir, qui elle donne du sens à l’action de celui que j’observe, ne prouve en rien l’origine de la parole est gestuelle … ? Cela montre seulement qu’un observateur complète les gestes de l’un par des intentions qu’il lui prête … ?

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    1. Si quelqu'un me regarde d'une expression enfrognée, je vois ça, je sais comment produire cette expression, mais c'est juste du mouvement. En plus, je sais ce que ça veut dire, cette expression, ce qu'on ressent et exprime, en la produisant. Comment?

      Le langage verbal n'est pas la même chose, mais lui aussi exprime quelque chose. Il ne s'agit pas de juste des mouvements buccales et du son.

      Les neurones miroirs n'expliquent pas comment le cerveau reconnait ça quand je fais un geste et autrui fais ce même geste. On ne sait pas comment les neurones miroirs reconnaissent ça; juste que leur activité est corrélée avec ça. Mais même si on savait le mécanisme de cette capacité de reconnaissance et même le mécanisme de l'imitation motrice, est-ce que ça expliquerait comment on comprend le sens de la parole (ou des gestes, dans un langage gestuel)? Pourtant, le mime pourrait être un lien intermédiare... On parlera de ça lorsqu'on traite l'évolution du langage.

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  3. Les neurones miroirs sont une classe particulière de neurones visuomoteurs dans le cerveau qui nous permettent de comprendre par l’observation directe. Une caractéristique importante des neurones miroirs est leur activation par l’interaction entre un effecteur biologique (une partie du corps, comme une main ou une bouche) et un objet.

    Comme Rizzolatti et Craighorn l’ont justement souligné, « le système à neurones miroirs est le système à la base de l’imitation chez l’humain ». Ceci est particulièrement évident au cours de nos années formatrices. Ainsi, chaque fois que nous observerions une action (stimulus visuel) effectuée par nos parents, les neurones qui représentent cette action seraient activés dans notre cortex prémoteur. La reproduction de l’action observée dépendrait toutefois de l’activation automatique de nos représentations motrices.

    Le système neurone miroir est bilatéral et comprend de grandes parties du cortex pariétal et prémoteur. Donc, il est également capable de transformer des informations auditives en connaissances. Cependant, « quand un individu écoute des stimuli verbaux, il y a une activation des centres moteurs liés à la parole ».

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    1. L'activité des neurones miroirs est corrélée avec l'exercise de certaines capacités, mais ça n'explique pas le mécanisme causal.

      Quand un singe voit comment un autre singe ouvre une boîte, il apprend non seulement le mouvement, mais ce qu'il faut faire avec un objet, donc le but du mouvement. (Si le comprendre le but d'un mouvement correspond à comprendre le « sens » du mouvement est une autre question. Comprendre un sens est plutôt une capacité linguistique.)

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  4. Les neurones miroirs sont des composants du cerveau qui sont situés dans les aires associatives du cortex frontal et pariétal. Ces neurones s’activent autant lorsque l’on observe une action que lorsqu’on l’a fait soi-même. Ils sont impliqués dans plusieurs fonctions motrices, telles que la compréhension d’une action, l’imitation (immédiate ou pas apprentissage avec observation), la compréhension de l’intention derrière une action, mais aussi une fonction émotive, soit l’empathie en ressentant ce que les autres vivent comme émotion.
    Par ailleurs, à la suite de la découverte de ces fameux neurones miroir, certains scientifiques (Rizzolatti et Arbib, 1998) ont pu développer une théorie évolutive quant à la naissance du langage chez l’homme. En effet, ils stipulent que le langage aurait été appris par association entre les gestes et les sons grâce à cet effet miroir, en activant l’air de Brocas, responsable de la parole chez l’humain. Cela a permis de connaitre davantage sur le domaine du langage et de son fonctionnement bidirectionnel entre l’émetteur et le receveur, à savoir que le message importe au deux en même temps et que «la compréhension est inhérente à l’organisation neuronale des deux individus (Giacomo RIZZOLATTI , 2006) ». Il est intéressant de constater que ces neurones miroirs influence certains aspects de nos relations sociales, inconsciemment, et qu’ils jouent une grande part dans la compréhension de notre monde.
    Toutefois, le problème des autres esprits s’impose encore une fois ici. Même si ces neurones nous permettent de percer le mystère de l’intention d’autrui, il nous est encore impossible de savoir ce à quoi ça ressemble de penser chez autrui, il nous est impossible de se mettre à la place de quelqu’un d’autre pour ressentir ce que c’est de ressentir.
    Aussi, si je puis me rapporter au computationnalisme, j’ai l’impression que pour réussir le T3 du test de Turing, le robot devrait posséder des composants similaires fonctionnellement à ce type de neurones, sinon l’apprentissage serait difficile, voire plutôt médiocre.

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    1. J'ai moi aussi pensée à la question du computationnalisme en lisant...

      Je crois moi aussi que des composantes qui joueraient le même rôle que les neurones miroir chez un robot seraient probablement d'une grande aide, voir nécessaire à ce que les mouvements du robot nous semblent naturels et bien adaptés aux situations dans lesquelles il les produit. Surtout durant ses interactions sociales. Ces composantes permettraient d'ailleurs probablement de rendre ses comportements moteurs plus plastiques.

      Est-ce que la computation pourrait permettre de programmer un système qui pourrait imiter le fonctionnement des neurones miroir? Je crois que oui... Bien que le principe des neurone miroir implique qu'il y ait une activation dans la machine au même endroit lorsque le mouvement est observé que lorsque la machine fait elle-même le mouvement. On ne pourrait donc pas dissocier la machine de son programme pour que le principe soit le même que celui des neurones miroir.

      Le principe fonctionnel des neurones miroir n'est donc pas compatible avec le computationnalisme, puisqu'il implique que le programme, les algorithmes, soient indissociables de la machine; alors que dans la théorie du computationnalisme, le programme doit être indépendant du matériel.

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    2. @Samuel, est-ce que l'existence des neurones miroirs explique quoi que ce soit? Est-ce qu'elle nous habilite à créer un robot avec des capacités que, sans ça, nous n'avons aucune idée comment générer?

      @Evelyne, il se peut qu'il y soit une composante computationnelle dans le mécanisme qui génère les capacités miroirs, ou il se peut que le mécanisme soit complètement dynamique (analogue) et non computionnelle.

      Mais c'est quoi la valeur explicative (et causale) de la découverte et l'existence des neurones miroirs dans out ça?

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    3. Comme vous nous l’avez expliqué en classe, il n’y a pas de certitude qu’il existe une relation explicative ou causale entre notre capacités à observer un mouvement produit par autrui, à imiter le mouvement que celui-ci a produit après observation ou de nous-mêmes produire un mouvement, et l’existence des neurones miroir. Des chercheurs ont, certes, observé une corrélation entre la réalisation de ces comportements et l’activation simultanée des neurones miroir, mais on ne peut que faire des hypothèses concernant le rôle que les neurones miroir jouent réellement lorsqu’ils sont activés.

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  5. Sur le texte de Pierre ACOB : Qu’est-ce que Iacobani entend par coder ? S’agit-il d’une manipulation symbolique tel qu’on l’a vu pour le computationnalisme ? En ce cas, si j’ai bien compris la séance sur Searle, le problème de l’ancrage des symboles ne se pose pas puisque l’activation des neurones miroirs, et la représentation de l’intention qui s’en suit, est ancré dans l’observation des mouvements d’autrui, et donc ancré dans un référent, l’autre, qui effectue une action. Maintenant, est-ce que la cognition se limite à la compréhension des intentions d’autrui ? La cognition, sûrement inclut des facultés tel le langage que les neurones miroirs ne résolvent pas et ce n’est, bien sûr, pas le but des études menées sur eux. Disons qu’à ce qu’il me semble, les système miroirs donnent une explication solide (mais pas définitive comme le montre l’auteur de cet article) d’une partie importante de la cognition, à savoir l’apprentissage par imitation et la représentation des intentions ( et par là du phénomène d’empathie).

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    1. Qu'est-ce que les neurones miroirs encodent, et comment? Que ce soit computationnel ou analogue, l'existence des MNs nous en dit absolument rien. (On savait déjà que ça doit être le cerveau qui génère ces capacités. Ayant découvert les MNs, qu'est-ce qu'on sait de plus, pour rétroingénierier un T3 ou un T4?)

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  6. texte : Neurones miroir, résonance et cognition sociale
    Quand tu regardes quelqu’un faire une action, cela représente la même partie du cerveau en action que lorsque tu l’exécutes. « Sans exécuter l’action, l’observateur forme la même représentation motrice de l’action que l’agent qui exécute l’action. » « Nous soutenons que le mécanisme qui est à la base de la compréhension immédiate des actions d’autrui est l’activité du système des neurones miroir. » « D’autre part, le mot “miroir” fait référence au fait que cette structure est active au même instant dans le cerveau de deux individus dont l’un exécute une action et l’autre l’observe. » Ainsi, on apprendrait en copiant. Aussi, les neurones miroir nous permettraient-ils ainsi de faire des déductions, d’utiliser la logique, d’anticiper des actions, de lire des expressions faciales ? « De surcroît, à moins de souscrire à une conception béhavioriste (largement discréditée) de la relation entre les intentions d’un agent et son comportement moteur, il serait surprenant que la résonance motrice soit suffisante pour rendre un observateur capable de représenter l’intention d’un agent. Ce que suggère plutôt l’organisation en chaînes, ce n’est pas que l’activité des neurones miroir offre une compréhension immédiate de l’esprit d’autrui ; c’est plutôt l’idée que l’activité des neurones miroir sert à un observateur à prédire la prochaine séquence motrice exécutée par l’agent d’une action observée (à partir d’une représentation indépendante du but ou de l’intention de l’agent). » « La question qui se pose est la suivante : étant donné que les deux conditions expérimentales contiennent des indices contextuels qui devraient pousser l’observateur à sélectionner tantôt l’intention de boire, tantôt l’intention de nettoyer, pourquoi le système des neurones miroir contenus dans la région frontale inférieure manifeste-t-il une telle préférence pour l’intention de boire ? » Serait-ce puisque l’humain a besoin de plus de capacités cérébrales pour réfléchir/déduire quelque chose que simplement regarder une action ?

    Aussi, quant aux maladies mentales, si un individu voit quelque chose bougé dans son champ de vision, mais que ce n’est qu’une hallucination, est-ce qu’il aura les mêmes sections du cerveau allumées que si l’action observée existait ?

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    1. Si les neurones miroirs n'expliquent même pas le mécanisme des capacités miroirs, comment veut-on qu'ils explique la logique ou l'intention ou la réflexion?

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  7. Cielo 4

    Les neurones miroirs, appelées aussi résonance motrice, participent d’une telle sorte d’apprentissage dans laquelle deux participants produisent et reproduisent des actions motrices volontaires. Mais si ce modèle est considéré comme la cognition motrice (Jacob, 2007), quel rôle joue-t-il lorsqu’on parle d’Intelligence des machines?

    Je crois que l’activité sensorielle est en mode de développement, et l’imitation, comme le font certains animaux et les humains, inspire des schémas pouvant se construire de plus en plus sur l’intention de reproduire le mouvement. Aujourd’hui, les avances chez les robots portent plutôt sur la dimension sociale qui aiderait à interagir avec les humains, mais dans des angles plus émotionnels comme les traits de personnes et leurs postures corporelles. Donc, on s’intéresse davantage au ressenti des machines qui sera associé à des mouvements moteurs. À l’insu des observations produites lors de la répétition des mouvements aperçus visuellement comme verbalement, les machines seront plus autonomes et leur comportement sera beaucoup plus ouvert, donc les machines seront plus empathiques. Ainsi, si je fais une courte analyse de ce texte de Jacob, ce modèle de neurones miroirs peut fortement se transformer sur l’angle plus affectif, plus humain faisant de la machine une simulation presque parfaite de l’espèce humaine même si le fait de faire reproduire un mouvement est seulement une action motrice et non pas un sentiment propre aux humains.

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    1. Tout ça à partir des neurones qui sont actifs lorsque moi je fais un mouvement et autrui fait le même mouvement?

      Et est-ce que les robots d'aujourd'hui on le ressenti? Comment to constate ça?

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  8. Les neurones miroirs sont une classe particulière de neurones qui s'activent en réponse à l'observation d'un autre agent.
    Sous certaines conditions, ils recréent le réseau moteur nécessaire à l'accomplissement de l'action observée.
    Apparemment, les neurones miroirs ne provoquent pas seulement l'activation de régions motrices dans le cerveau, mais peuvent aussi intégrer celles de certaines émotions (comme le dégoût et la douleur).

    Mais j'ai un problème avec cette affirmation :
    «Une de leurs fonctions essentielles est la compréhension de l’action.[...] Car la seule observation visuelle,
    sans implication du système moteur, ne donne qu’une description des aspects visibles du
    mouvement, sans informer sur ce que signifie réellement cette action.»
    Je ne vois pas en quoi le schéma moteur d'une action aide plus à la compréhension ou à la signification d'une action que ses aspects visibles. Au contraire, j'aurais tendance à penser le contraire.

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  9. Lorsque le macaque fait une action, ou observe quelqu'un faire cette action, un type de neurones spécifiques s'active dans son cortex précentral : les neurones miroirs. Sans ces neurones, lorsque le cerveau verrait un geste, il n'obtiendrait qu'une information visuelle ; avec les neurones miroirs, il peut mieux comprendre ce qu'il observe en reproduisant le même « chemin » dans le cortex moteur.
    Les NM sont impliqués dans la compréhension de l'intention, ainsi que dans l'empathie.
    La communication entre humains ne se fait pas que par sons. La découverte des NM vient appuyer la théorie gestuelle de la parole : grâce aux NM, un geste observé est « directement compris » par l'observateur.
    Attribuer un nom à un objet est une symbolisation arbitraire, qui permet à l'autre de me comprendre quand je nomme cet objet. Je n'ai pas besoin de lui montrer à chaque fois une pomme : un son suffit. Mais avec les neurones miroirs, je n'ai pas besoin de verbaliser une pensée pour que mon interlocuteur comprenne.
    La communication, donc, c'est plus qu'un échange de symboles ou d'applications d'algorithme. C'est aussi une question de compréhension.

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    1. Les capacités miroirs (avec lesquelles l'activité des neurones miroirs est corrélée) pourraient faire un pont entre l'imitation, le mime, le langage gestuel et la parole. On traitera ça lorsqu'on parlera de l'évolution du langage.

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  10. Rizzolatti et Craighero relèvent de l’étude de Baldissera et al. (2001) la découverte d’un mécanisme inhibiteur dans la moelle épinière qui nous permet de « réagir » à un mouvement observé, sans pour autant que nous le reproduisons automatiquement lorsque nous l’observons chez autrui. C’est tout un réseau neuronal qui est donc bloqué, de façon assez impressionnante, par ce mécanisme, pour ne pas que l’on se met à suivre tous les mouvements d’une personne se trouvant devant nous.

    Y aurait-il un lien à faire entre ce mécanisme particulier et la théorie de Donald (1991; cité par Rizzolatti et Craighero, 2004) sur l’évolution du langage? Ce mécanisme inhibiteur est-il bien antérieur à l’origine du langage, ou peut-on penser à lui attribuer un rôle dans son apparition? Si ces deux acquis de l’évolution se sont chevauchés, se peut-il que ce soit lorsque nous avons arrêté de reproduire les mouvements d’autrui que l’acquisition du système auditif miroir (« auditory mirror system ») ait été possible? Comme je le conçois, notre cerveau se serait libéré de sa fonction « mimer » pour laisser la place à « l’écoute », donc à capter les sons et les gestes, puis à les reproduire indépendamment par la suite.

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    1. C'est sûr que l'inhibition est importante dans toutes sortes de fonctions, mais comment est-ce qu'elle explique comment le cerveau génère le langage? Le langage est certes plus que de mimer sans bouger. (Et mimer n'est pas le langage, tout comme la vocalisation ne l'est non plus.)

      Ceci dit, la réduction du mouvement lorsqu'on mime joue un rôle dans le passage progressif des gestes analogue (iconiques), qui ressemblent aux objets qu'ils imitent, vers les gestes arbitraires, qui ne sont liés à leurs objets que par une convention sociale partagée.

      À la semaine 8 nous verrons comme cela aurait pu jouer un rôle dans l'évolution du langage.

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  11. Les neurones miroirs permettent la description et la compréhension d’une action par l’observation et la reproduction de cette action. La combinaison de l’observation et de l’imitation d’un mouvement est favorable à l’apprentissage complet de l’action observée. En plus de comprendre le geste reproduit, l’activation des neurones miroirs permet de comprendre pourquoi le geste est fait. Donc il ne s’agit pas seulement d’imiter (comprendre le geste fait) mais aussi de tirer des conclusions sur le but d’une personne faisant l’action (comprendre pourquoi le geste est fait).

    La découverte des neurones miroirs a permis d’argumenter sur le fait que l’activation de se circuit est essentiel à l’apprentissage du comment, pourquoi et qu’est-ce que l’expérience de l’action suscite chez le sujet observé. En fait, le même secteur cérébral est actif chez l’émetteur et le receveur. De plus, cette découverte vient appuyer la communication par l’association aux gestes sans le besoin sonore.

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    1. Qu'est-ce que c'est que de « comprendre » une action? Savoir ce qu'il faut faire pour imiter un mouvement, c'est une chose. Mais c'est quoi au juste de « comprendre » le mouvement? Voir et imiter c'est déjà ça?

      De façon générale, savoir comment faire quelque chose (donc le « savoir faire ») n'est pas la même chose que la compréhension: Un rat sait comment appuyer sur le levier pour obtenir la nourriture, mais qu'est-ce qu'il comprend? C'est une question difficile. Un être qui possède le langage peut expliquer verbalement que c'est le levier qui fait venir le granule alimentaire, mais est-ce que cette compréhension est implicite dans le savoir faire?

      Il y des intuitions intéressantes derrière cette interpretation de ce que font les neurones miroirs, mais est-ce que le simple fait qu'il existent des neurones qui sont actifs lorsque moi au un autre faisons le même mouvement nous explique ainsi la compréhension du mouvement? (À mon avis, ça n'explique même pas le savoir faire miroir! On savait déjà que nous avions la capacité miroir, donc nos que cerveaux l'avait nécessairement aussi!)

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    2. Je ne crois pas que voir et imiter nécessite une compréhension totale du mouvement. Effectivement, le "savoir-faire" et la compréhension ne sont pas la même chose. Le "savoir-faire" demande seulement une imitation du geste demandé sans déterminer le pourquoi ceci nous est demandé, et quel sera le but de celui-ci. De plus, le "savoir-faire" contrairement à la "compréhension" ne déclenchera pas d'autres questionnements sur le sujet. Bref, il y a une différence entre comprendre le comment et comprendre le pourquoi. Par exemple, lorsqu'on fait l'observation qu'un rat sait qu'il doit appuyer sur un levier pour obtenir de la nourriture, il est vrai que celui-ci va être en mesure de faire le geste pour atteindre un but, mais il faut prendre en considération que celui-ci va être soumis à des conditions de famine avant de "savoir-faire" se qui lui est implicitement demandé. Il n'y a pas ou très peu de compréhension du pourquoi (puisque l'on peut appliquer le problème de l'autre esprit. Je ne peux pas déterminer à 100% si le rat ne comprend absolument pas et n'a aucune réflexion perpétuelle) cette action est demandée. Dans le texte, les systèmes de neurones miroirs, l’auteur fait un lien entre le dysfonctionnement du système des neurones miroirs et « certaines pathologies mentales telles que l’autisme.

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  12. Les neurones miroirs, trouvé dans les singes et humains, ont comme caractéristique principale de s’activer quand une action est faite par soi ou émisse par un autre sujet. Diverses hypothèses ont été donné pour leur fonction. Une de leurs fonctions principales est la compréhension de l’action. Sans engagé le syst`me moteur, une observation visuelle n’a aucune signification, mais seulement une description visuelle(le pourquoi de l’importance du système moteur).
    Ce qui est unique aux hommes (fonctions qui dépendent du mecanisme du neurones miroirs) est l’imitation qui se divise en deux aspects; répliqué une action observé et apprendre une nouvelle action par l’observation. Donc si, la computation est la manipulation des symboles selon leur fomes dans ce cas,avec de la compréhension, la manipulation est la répétition (répliquer) et les symboles sont l’action.

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    1. La computation c'est la manipulation des objets arbitraires, suivant les règles formelles, comme fait la machine de Turing. Le mouvement, la reconnaissance des gestes d'autrui et l'imitation sont des compétences des humains et d'autres mammifères qui n'ont rien à voir avec la manipulation des symboles.

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  13. Les neurones miroirs sont particulièrement sensibles a toutes les mouvements. Quand on observe un mouvement d'un autre être vivant nous sommes capable grâce a ces neurones de reproduire, mémorisé ou déchiffrer, ce mouvement qui nous montre plus qu'un déplacent d'une partie corporelle dans l'espace mais nous transmet simultanément un message.
    Plusieurs recherche sur les neurones miroirs montre qu'ils sont utilisé pour déchiffrer les émotions, comme l'expression du visage lors d'une conversation qui nous indique l'empathie de notre interlocuteur.
    D'autres études à laide de machine pour localiser l'origine de l’activité électrique dans le cerveau pour différent mouvement, nous explique pas vraiment le fonctionnement entre les neurones, sauf une cartographie des régions du cerveau et qu'il semble que chaque neurone soit spécifique pour seulement une activité et toujours la même. Ils ont remarqué par des répétions pour un mouvement donné.
    Donc, l'étude du cerveau nous explique pas comment atteindre le niveau T4 de Turing.

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  14. Que veux-tu dire par « déchiffrer » un mouvement? On fait les mouvement;s on voit les mouvements; on imite les mouvements C'est tout.

    Pour les émotions (qui ne sont pas juste des mouvements), on aperçoit qu'une configuration faciale signale qu'on sera attaqué (ou embrassé).

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  15. Dans l’évolution de l’espèce humaine, le langage s’est développé de la communication gestuelle iconique vers le langage propositionnel. Les neurones miroirs sont pertinents dans ce processus puisque l’imitation est analogue. Lorsque nous imitons, le système moteur copie les données provenant du système sensoriel.

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  16. La cognition est la capacité de faire tout ce qui se passe dans la tête d’un être humain, et donc ce que l’être humain est capable de faire. Bref, la cognition englobe le « agir, réagir et ressentir ». Est-ce qu’il est possible de reproduire l’entièreté du mécanisme interne de l’être humain avec la computation? À l’aide de la manipulation de symboles, il est possible d’interpréter une multitude d’actions, mais quand est-il des réactions et réflexions influencées par les émotions? Du fait que la computation interpréter et non faire exactement le même processus d’action ou de réaction il y a une lacune, selon moi, au niveau du réel. Il est tout à fait fascinant de voir qu’il est possible de reproduire une multitude de choses à l’aide de la computation, mais elle a une limite. Est-ce que cette limite est vraiment dérangeante? Je ne sais pas.

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  17. Les neurones miroirs sont un système neuronale du cerveau qui permet à l’organisme (humain ou animal) d’imiter ou de recréer un mouvement ou une action en voyant un autre organisme effectuer cette action. Les neurones miroirs du cerveau s’activent lorsqu’on voit quelqu’un effectuer une action que l’on pourra faire à notre tour. Je comprends le principe qu’on peut apprendre un mouvement, en observant quelqu’un qui fait ce même mouvement. Toutefois, je ne crois pas que l’on comprend réellement le mouvement que l’on effectue par les neurones miroirs. Tout comme avec la computation, (selon l’argument de Searle), je peux recréer l’action, mais je ne comprends pas nécessairement la signification de cette action.

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  18. Je comprend que les neurones miroirs nous permettent de répliquer tout geste que l'on peut percevoir, tel un enfant copiant son grand frère. Donc je peux en déduire que ces neurones vont être stimuler par ce que nous sommes capable de voir dans notre entourage ou encore répliquer ce que nous pouvons regarder à la télévision. cependant je me demande si ces neurones miroirs s'activent seulement pour les sujet qui nous intéressent? Dans le sens où est-ce qu'un enfant de bas âge pourra être capable de répliquer une action qui ne lui a pas plus?

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  19. J’ai personnellement beaucoup aimé cette article car premièrement c’est un article scientifique concernant les mécanismes neuronaux puis je trouve qu’il est très facile à lire tout en étant très informatif.
    Dans cet article, on apprend que les neurones miroirs sont impliqués dans plusieurs mécanismes en plus des phénomènes d’apprentissage par imitation. On avait mentionné que la contribution d’expériences scientifiques à l’étude de la cognition était limitée en ce sens qu’elles ne fournissent que peu d’informations sur les mécanismes cérébraux utilisé dans tel évènement. Ici, les neurones miroirs semblent être l’explication mécanistique de certains phénomènes: un lien entre empathie et ces neurones a notamment été mentionné. Il est certain qu’avec des résultats d’imagerie seulement, il aurait été compliqué de savoir comment elle se dans le cerveau et surtout de comprendre le mécanisme.
    Il est tout aussi intéressant de savoir qu’il y a lien entre ce type de neurones et la compréhension de certaines maladies. On en déduit que l’étude de ces neurones a quand même retombée pluridisciplinaires.

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  20. Ce commentaire porte sur le texte « Les systèmes de neurones miroirs ». Des neurones miroirs ont été découverts chez les macaques. Ils sont impliqués dans plusieurs fonctions qui impliquent l’observation d’une personne et la compréhension de ses actions ou ses émotions comme l’imitation, l’empathie ou la perception. Ce qui est intéressant c’est que ces neurones s’activent dans deux cas : lorsqu’ils sont mobilisés pour faire un mouvement particulier ou lorsqu’une personne réalise ce même mouvement particulier. Ainsi, il y a comme une synchronisation mentale qui se fait entre la personne qui observe un mouvement et celle qui fait le mouvement. L’observateur possède une image mentale de l’action qu’il voit, ce qui lui permet de comprendre sa signification et de pouvoir en déduire une intention, de comprendre les ressentis associés à cette action et finalement de comprendre la personne observée.

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  21. Les neurones miroirs d’une certaine façon décrivent les choses qu’on voit. De ces descriptions, nous pouvons imiter ou apprendre de ce que l’on voit. Ils sont aussi la source de notre capacité d’empathie. Ces neurones perçoivent les émotions des gens autour de nous et nous permette de ressentir pas réellement mais d’imaginer ce que l’autre personne pourrait ressentir. Ainsi, ils dictent nos réactions correspondant à l’émotion. Dans certains cas nous pouvons même comprendre l’intention. Nous pouvons voire ce qu’il fait et donc, deviner pourquoi il le fait. Sinon, nous pourrions seulement voire un fil d’image sans pouvoir mettre aucun mot sur ses images. Une caractéristique qui nous vient de l’imitation nous permet d’apprendre de nouvelles choses juste en regardant une personne le faire devant soi. Il est aussi évident que nous ne pouvons reproduire que ce que nous ne comprenons pas.

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