lundi 7 janvier 2019

10b. Harnad, S. (unpublished) On Dennett on Consciousness: The Mind/Body Problem is the Feeling/Function Problem



The mind/body problem is the feeling/function problem (Harnad 2001). The only way to "solve" it is to provide a causal/functional explanation of how and why we feel...

Dubuc, Bruno (2016) Qu’est-ce que la conscience? Le cerveau à tous ses niveaux

Chalmers, D. (2010). L’esprit conscient. À la recherche d’une théorie fondamentale.




7 commentaires:

  1. De ce que je comprends de ce texte, c'est que Dennett évite la question fondamentale du problème difficil des sciences cognitives, à savoir, comment peut-on créer un ressentie dans un robot-T3. Dennett a essayé de créer une nouvelle branche de philiosophie qui fait le lien entre le point de vu scientifique (3ième personne) et le point de vu subjectif (1ère personne). Je ne comprends pas vraiment comment il fait, mais il n'arrive quand même pas à aborder la question fondamentale.

    Je crois que monsieur Harnad explique que la question n'est pas résolvable (j'imagine dû au problème des autres esprits). Toutefois, si je comprends bien, il faut considérer ces robots-T3 comme nous, comme si ils ressentaient quelque chose ce qui met vraiment en valeur le problème des autres esprits ou l'égoisme humain.

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    1. Le problème difficile n'est pas difficile à cause du problème des autres esprits. Me si on savait qu'un robot avait le ressenti, nous ne saurions pas comment et pourquoi. (Pourquoi pas?)

      Dennett nie qu'il y a un problème difficile, mais il le nie aux frais de nier aussi l'existence du ressenti. Il n'y que la capacité à faire tout ce que nous pouvons faire (observable à la « troisième personne ») et complètement explicable causalement. Donc il n'y a que le probléme facile. As-t-il raison.

      C'est histoire de « point de vue » 3ème vs 1ère personne n'est qu'un je de mots. Il n'y pas de « vue » 3ème personne, parce que toute « vue » est ressentie, si elle est vue...

      Donc c'est quoi le problème difficile?

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  2. But if "thoughts" means "felt thoughts," then you might as well call them "feelings" (what it feels-like to think and reason is just one instance of the multiqualitative world of feelings; there's also what it feels-like to see, touch, want, will, etc.) : à quel point peut-on affirmer aue la pensée des sensations comme la vue ? dans le cadre d'une théorie de la connaissance, et dans toutes les sciences, il est important d'affirmer le pouvoir de nier ou d'affirmer quelque chose au sujet du monde, et donc, à ;on sens, de tirer de la pensée une capacité à objectiver son objet. Si elle est mise dans la même catégorie que la perception, n'est-elle pas alors dévaluer ?

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    1. Ce qu'on ne pas nier, c'est que ça ressemble à quelque-chose de voir, entendre, sentir, penser. C'est une certitude qui précède et emporte sur la science, avec ses données qui nie ou affirment des hypothèses, qui, elles, peuvent être vraies, mais pas certaines. (1ère semaine du cours; Descartes).

      Ce n'est pas le contenu d'une pensée qui est certain (« j'ai mal aux dents » ). Ce qui est certain, c'est que sa ressemble à quelque chose de penser (et d'avoir le ressenti qu'on ressent).

      Le problème difficile peut s'exprimer aussi comme ceci: Quand je vois quelque chose, pourquoi est-ce que ça ressemble à quelque chose de le voir? Pourquoi n'est ce je la captation optique, comme chez un capteur optique, qui détecte et réagit, mais ne ressent rien? C'est quoi la fonction causale, l'avantage évolutif, du traitement optique ressenti, plutôt que juste le traitement optique exécuté, sans ressenti?

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  3. Cielo 10

    La perception catégorielle, selon moi, est une habilité unique des êtres humains et de certains animaux comme les éléphants. Je suis conscient de la signification de certains mots quand j’entends ou j’ai un contact sensoriel avec ces symboles, même si parfois, lorsque le langage est l’instrument de la communication, les mots prononcés comportent des variances. Toutefois, l’explication causale de cette habilité, je la comprends en contraste avec le spectre de l’arc-en-ciel et ses frontières. Ainsi, lorsque quelqu’un utilise des mots, ces symboles sont composés de plusieurs sons (allophones) ou de frontières, comme l’arc-en-ciel, qui sont à la fois des variances de ce mot avec une vitesse et un ton. Donc, les variations perçues sont associées à une seule image, à une catégorie spécifique, mais les catégories peuvent aussi se construire lorsqu’elles sont apprises de plusieurs façons comme l’instruction par exemple, ce qui permet aux humains précisément de catégoriser. Certes, peu après d’être nés, les enfants sont capables de répondre à certain stimulus verbal principalement dans la langue maternelle. Donc, les enfants sont conscients de ce que signifient ces variations phonétiques, mais, je crois aussi que même si l’évolution de l’espèce est paresseuse et que les humains doivent apprendre dès la naissance, l’inconscient dans nos cerveaux prouve que les humains savent plus que ce que l’environnement leur offre comme expérience.


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    1. 1. C'est quoi la différence entre la catégorisation (C) et la perception catégorielle (PC)? (Et qu'est-ce qu'à ou n'a pas un éléphant, une souris, un oiseau, un poisson?)

      2. L'ancrage sensorimoteur de mots n'est pas la même chose que le sens des mots. Le sens = ancrage + ressenti.

      3. L'effet PC de l'arc-en-ciel n'est pas linguistique. Les espèces qui ont la vision des couleurs peuvent l'avoir.

      4. Oui, il y a un effet PC pour les phonèmes, semblable à l'effet PC pour les couleurs.

      5. Une catégorie n'est pas une image. C'est un ensemble de choses avec lesquelles il faut faire ceci, et pas cela.

      6. Il y a des catégories innées et des catégories apprises (par l'apprentissage non supervisé, par exposition seule, ou par l'apprentissage supervisé, avec correction, ou par instruction verbale [à condition que les catégories auxquelles réfèrent les mots dans la définition verbale soient ancrées]).

      7. Qu'est-ce que « l’inconscient dans nos cerveaux » ? Nos catégories innées?

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  4. Donc, pour Harnard, le problème difficle ne peut être résolu faute du lien entre le ressenti du sujet et des renseignements cueillis. De ce qui est pour Dennett, tout cela pourrai être résolu avec l'hétérophénomélogie soit la descriptions de ces expériences personnelles avec les croyances et conditions internes. Mais de cela, on lui rapproche le manque d'explication causale (comment et pourquoi du ressenti) dû a l'absence du ressenti.

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