lundi 7 janvier 2019

1b. Harnad, S. (2009) Cohabitation: Computation at 70, Cognition at 20



Harnad, S. (2009) Cohabitation: Computation at 70, Cognition at 20, in Dedrick, D., Eds. Cognition, Computation, and Pylyshyn. MIT Press 

Zenon Pylyshyn cast cognition's lot with computation, stretching the Church/Turing Thesis to its limit: We had no idea how the mind did anything, whereas we knew computation could do just about everything. Doing it with images would be like doing it with mirrors, and little men in mirrors. So why not do it all with symbols and rules instead? Everything worthy of the name "cognition," anyway; not what was too thick for cognition to penetrate. It might even solve the mind/body problem if the soul, like software, were independent of its physical incarnation. It looked like we had the architecture of cognition virtually licked. Even neural nets could be either simulated or subsumed. But then came Searle, with his sino-spoiler thought experiment, showing that cognition cannot be all computation (though not, as Searle thought, that it cannot be computation at all). So if cognition has to be hybrid sensorimotor/symbolic, it turns out we've all just been haggling over the price, instead of delivering the goods, as Turing had originally proposed 5 decades earlier.







15 commentaires:

  1. Est-ce que c'est "problématique" si l'ordinateur ne fait que manipuler des symboles?
    L'ordinateur serait comme l'Univers qui n'obéie qu'aux lois de la physique, autrement dit:
    Pourrions-nous dire analoguement que l'ordinateur n'est pas vivant mais l'être calculé par l'ordinateur l'est?
    En fait je ne vois pas les limitations de l'ordinateur qui me semble potentiellement sans borne.
    Y a-t-il d'autres sources explicant ou reformulant les limites aux simulations théoriques d'ordinateurs, que ce soit la cognition humaine ou les lois de la physique?

    RépondreEffacer
  2. Est-ce que je peux poser ma question à l'envers alors?
    Notre conscience n'est-elle pas une "simulation" de notre univers, dans le sens où elle est produite par notre univers?
    Nos neurones ne font qu'obéirent aux lois de la physique, or notre conscience réside dans un système de neurones.
    Est-ce que je me trompe dans cette partie du raisonnement?
    À cela je rajouterais qu'il me semble que les lois de la physique sont théoriquement computables.
    Même question: est-ce faux de dire cela?

    Je déborde peut-être du sujet en disant ceci mais notre expérience de la conscience ne pourrait pas être une sorte de mécanisme de survie?
    Par exemple, un enfant pourrait avoir peur de l'idée que tout est prédéterminer parce que celà crée en lui des sentiments négatifs.
    Or il est possible que du point de vue d'un Dieu, que tout soit prédéterminé, c'est l'hypothèse de quelques religions.
    C'est alors qu'entre le mécanisme de survie de l'enfant pour venir sauver son état de malêtre: il n'accepte pas que le monde est prédéterminé.
    De la même façon, quelqu'un pourrait nier que la Terre est ronde, l'idée est la même, protégé son bien-être, ses idées, d'idées contraires.
    Mon point est que nos raisonnements qui portent sur la conscience ou la cognition ne pourrait-il pas être biaisés par des mécanismes de survie,
    avec lesquels nous vivons tous, et qu'il ne sera peut-être jamais possible de s'affrenchir?
    Que dit les recherches à ce sujet? Y a-t-il des exemples de ce genre de biais?

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Qu'est-ce que c'est que « simuler » ? Qui simule quoi pour qui, et commentù?

      Ce qui ce passe dans mon cerveau, comme ce qui ce passe dans mes reins, c'est des processus physiologiques. Ton cerveau génère toutes tes compétences, y compris tes actions et ton ressenti. Le défi est d'expliquer comment.

      La calcul (la computation) c'est la manipulation des symboles selon les règles qui pertent sur la forme (arbitraire) des symboles (0/1), pas sur leur interpretation. Oui, on peut calculer les règles de la physique, de la biologie. de l'ingénierie. Mais le ressenti est un cas particulier. Pas de doute que le cerveau produit toutes nos capacités (1) d'agir, ainsi que nos capacités de (2) ressentir mais c'est spécialement difficile d'expliquer comment et pourquoi il produit ce dernier parce que (a) le ressenti n'est observable que par le ressenteur, et (b) il ne semble pas avoir une fonction causale.

      Si le ressenti à une fonction adaptative pour notre survie, it faut expliciter et expliquer ce que c'est que cette fonction. Pour survivre, c'est nos capacités d'agir (1) qui sont nécessaires: Pourquoi est-ce que (certaines de) nos capacités d'agir sont ressenties, plutôt que juste exécutées?

      Effacer
  3. Message à tout le monde : Faites vos ciélos tôt!

    Il y avait un retard dans la création du blogue 2019. Donc le décalage pour la semaine #1 peut être réglé durant les jours qui suivent. Mais de façon générale, si vous souhaitez une réponse à vos ciélos de ma part, faites les dans la semaine avant ce cours qui traite les lectures de la semaine, pas après. Sans ça je n'aurai pas le temps de répondre. (Je lirai toutes le ciélos, mais je ne pourrai répondre qu'à celles qui sont affichées tôt dans la semaine -- donc jusqu'au samedi/dimanche précédant le cours.)

    Ce n'est qu'une lecture et un eciélo par semaine qui sont obligatoires. pour une note de succès dans ce cours. Les autres lectures, et les ciélos supplémentaires sont facultatives, mais donnent davantage de crédits pour avoir un A. J'espère que tout le monde cherchera un A!)

    Donc à partir de la semaine #2, svp faites vos ciélos tôt dans la semaine, pas juste à la veille du cours.

    RépondreEffacer
  4. Des arguments en faveur du computationnalisme peuvent être présentés en ce qui concerne le processus d’imagerie. L’imagerie pourrait se définir comme une pensée ou une expression imaginative représentant la forme et les caractéristiques d’une personne ou d’une chose. Théoriquement, nous pourrons soutenir que l’imagerie consiste d’une métaphore de l’image et d’une tendance personnelle à penser des images. Nous pourrons également avancer que les informations picturales peuvent être vues non pas simplement comme percevant dans des images mentales, mais comme un format mental pour représenter des informations picturales. L’imagerie peut donc être considérée comme étant similaire à la vue elle-même, mais comme un processus plus englobant.

    Les processus cognitifs complexes sont indéniablement au travail lorsque nous utilisons nos compétences en imagerie. Une question de seuil devient alors, quelle est la nature des processus cognitifs impliqués dans l’imagerie ? Compte tenu des théories susmentionnées, les informations picturales rappelées doivent être interprétées de manière perceptuelle avant de devenir significatives. Ainsi, si les informations verbales sont encodées dans une image visuelle codée dans la mémoire sous forme de schéma essentiellement visuel, alors, lors du rappel, ledit schéma devrait être décodé visuellement et recodé en symboles verbaux. Il va sans dire qu’un stimulus transmettra différentes images à différentes personnes à différents moments, en fonction de l’ensemble psychologique de l’individu à ce moment-là. L’imagerie est donc une création sélective et personnelle.

    De même, la machine de Turing représente la mécanisation du travail mental. Pendant la phase d’observation, la tête du scanneur lit des symboles, un à la fois, dans une certaine forme de mémoire. Ces symboles sont comparés à ceux en mémoire pour trouver une correspondance. Une fois qu’une correspondance est trouvée, une séquence d’opérations se poursuit jusqu’à l’arrêt du processus et la sortie des résultats. Enfin, comme la machine de Turing est une machine automatique, son comportement est déterminé par l’état actuel et le symbole en cours de lecture.

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Pas de problème avec les images internes. Les robots inconscients peuvent les avoir aussi. Mais ça ressemble à quelque-chose de voir les images (interne ou externe) si on est un organisme conscient, pas juste les traiter. Le problème est d'expliquer le rôle fonctionnel du ressenti.

      La « vue » sans resssenti n'est que le traitement des signaux optiques. Les représentations internes sans ressenti ne sont que des formes géométriques, encodées à l'intérieur du robot. Les robots d'aujourd'hui (encore loin d'être capables de réussir le Test de Turing) peuvent déjà en avoir de tous les deux (le traitement optique ainsi que le codage interne des forme géométriques). Ils peuvent ainsi détecter et identifier les objets, ils peuvent apprendre, raisonner, etc. Mais tous ça sans ressenti. Donc le ressenti à quoi sert-il chez les organismes sensibles?

      Effacer
  5. Après les lectures des textes 1 a) et 1 b), plusieurs questions me sont venues à l’esprit. Premièrement, je me demandais si, le fait qu’un ordinateur réussisse à passer le Test de Turing, il serait considéré comme ayant une intelligence artificielle capable de faire des connexions comme les humains. Puisque même un humain se tromperait à savoir si c’est un ordinateur ou un humain. Est-ce qu’une fois que le test de Turing serait réussi, la machine de Turing qui l’aurait réussi serait dotée du même processus de réflexion ou d’esprit qu’un humain ? Qu’on réussirait à déceler le processus cognitif de la réflexion humaine (dans la norme) ? Selon le premier texte, on semblait dire, du point de vue des computationnalismes, qu’il est nécessaire de faire des liens grâce aux propriétés syntaxiques pour avoir un esprit puisque c’est ce qui semble d’abord distinguer le « cerveau » de l’ordinateur de celui de l’être humain. Cependant, l’expérience de la chambre noire indique le contraire, puisque Searle réussit à répondre au courriel reçu en chinois même s’il n’a jamais appris le chinois, grâce à la logique des symboles.

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. C'est les questions que nous allons traiter pour deux semaines. Mais pour comprendre l'argument de Searle, il faut d'abord bien comprendre ce que c'est que le calcul (la computation: la machine de Turing).

      Effacer
  6. Important

    1. Utilizer le fureteur Chrome pour afficher vos ciélos pour le cours

    2. Créer un compte gmail et mettre votre photo comme icon dans votre profil gmail

    3. Quand vous faites un ciélo, quitter d'autres identités google et logger uniquement avec le gmail que vous utilisé pour le cours (sans ça google sera confus concernant votre identité et mettra "unknown" au lieu de votre nom).

    4. Si vous faites ça correctement, vos noms devraient paraître avec vos ciélos. Mais jusqu'à ce que vous ne réglez ça, il faut que vous vous identifiez en mettant votre nom à la tête du texte. Sans ça je ne saurai pas qui a fait le commentaire et je ne pourrai pas le créditer.

    5. Donc si vous avez affiché une ciélo anonyme, revisiter la ciélo et identifiez-vous dans une réponse. (Mais ne lâchez pas avant de régler le problème de faire désambiguïser votre identité gmail/Chrome")

    RépondreEffacer
  7. Ce que je comprends c’est que la cognition c’est un processus interne qui touche l'ensemble des mécanismes mentaux qui se ramène à la fonction de connaissance comme la mémoire, le langage, etc. Mais je ne vois pas le rapport avec la computation (surtout quand on dit la cognition c’est la computation). Puisque la computation c’est la manipulation des symbole. Dans le texte de Steiner, quand il parle de chambre chinoise et qu’il explique que l’ordinateur peut être qualifié de système de pensée ,donc la capacité de compréhension. D’après moi je ne crois pas qu’une machine a un sens de compréhension ,elle fait simplement ce que son système lui demande de faire ou même lui autorise de faire ,j'imagine qu'elle a aussi des limites .Je ne pense pas qu’elle a le même niveau de compréhension que moi ou qu’un humain.

    RépondreEffacer
  8. La cognition c'est la capacité à faire tout ce que nous sommes capable de faire -- plus la capacité de ressentir, ce qui n'est pas une action. Les sciences cognitives cherchent à rétroingénierier la capacité cognitive. La computation (les algorithmes) est une candidate puissantes pour être ce mécanisme. Avec les algorithmes on peut générer certaines capacités. L'intelligence artificielle a démontré cela. Mais est-ce suffisant?

    RépondreEffacer
  9. La cognition est la capacité de faire tous se qui se passe dans le la tête d’un être humain et donc ce que l’être humain est capable de faire. Bref, la cognition englobe le « agir, réagir et ressentir ». Est-ce qu’il est possible de reproduire l’entièreté du mécanisme interne de l’être humain avec la computation? À l’aide de la manipulation de symboles, il est possible d’interpréter une multitude d’actions, mais quand est-il des réactions et réflexions influencées par les émotions?

    RépondreEffacer
  10. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreEffacer
  11. Les computationnalistes postulent que la cognition n’est explicable et n’est possible que par la computation. La cognition, c’est ce qui génère nos compétences et notre capacité d’agir. Ainsi, je me demande où se trace la frontière, à l’intérieur du processus de l’évolution ainsi qu’au travers du règne animal, de ce qui est explicable par la computation? Est-ce que le comportement d’organismes unicellulaires est reproductible par la computation? À quel moment l’argument sensorimoteur devient-il pertinent?

    RépondreEffacer
  12. Les différentes théories de la science cognitif, qui se veut de nous expliquer les procédés nécessaires pour arriver a faire ce que l'on fait (cerveau), englobe une question; Comment le traitement de l'information selon input (environnement) fait-elle pour explure un output(réponse). L'introspectionnistes, malgré se qu'il explique, n'apporte aucune reponse dû au fait qu'elle touche le conscient. D'autre part , les procédés cognitifs relèvent de l'inconscient. De seconde part, celui qui se concentre que sur l'environnement et la réponse provenant de stimuli qui est pris de notre environnement est le béhaviorisme. Problème, il n'y a aucun lien entre stimuli et d'ou la réponse vient car le procédé interne n'est pas calculé. Finalement, le computationnisme qui se définit par une suite de manipulations de symboles déclanchés par des règles préconcues. Les sciences cognitifs essaient de comprendre comment l'association du symbole est propre a lui-même. Autrement dit, le signifiant le peu se détacher du signifié.

    RépondreEffacer