lundi 7 janvier 2019

4b. Fodor, J. (1999) "Why, why, does everyone go on so about thebrain?"

Fodor, J. (1999) "Why, why, does everyone go on so about thebrain?London Review of Books21(19) 68-69. 


I once gave a (perfectly awful) cognitive science lecture at a major centre for brain imaging research. The main project there, as best I could tell, was to provide subjects with some or other experimental tasks to do and take pictures of their brains while they did them. The lecture was followed by the usual mildly boozy dinner, over which professional inhibitions relaxed a bit. I kept asking, as politely as I could manage, how the neuroscientists decided which experimental tasks it would be interesting to make brain maps for. I kept getting the impression that they didn’t much care. Their idea was apparently that experimental data are, ipso facto, a good thing; and that experimental data about when and where the brain lights up are, ipso facto, a better thing than most. I guess I must have been unsubtle in pressing my question because, at a pause in the conversation, one of my hosts rounded on me. ‘You think we’re wasting our time, don’t you?’ he asked. I admit, I didn’t know quite what to say. I’ve been wondering about it ever since.

14 commentaires:

  1. Important

    1. Utilizer le fureteur Chrome pour afficher vos ciélos pour le cours

    2. Créer un compte gmail et mettre votre photo comme icon dans votre profil gmail

    3. Quand vous faites un ciélo, quitter d'autres identités google et logger uniquement avec le gmail que vous utilisé pour le cours (sans ça google sera confus concernant votre identité et mettra "unknown" au lieu de votre nom).

    4. Si vous faites ça correctement, vos noms devraient paraître avec vos ciélos. Mais jusqu'à ce que vous ne réglez ça, il faut que vous vous identifiez en mettant votre nom à la tête du texte. Sans ça je ne saurai pas qui a fait le commentaire et je ne pourrai pas le créditer.

    5. Donc si vous avez affiché une ciélo anonyme, revisiter la ciélo et identifiez-vous dans une réponse. (Mais ne lâchez pas avant de régler le problème de faire désambiguïser votre identité gmail/Chrome")

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  2. Pourquoi, pourquoi tout le monde parle-t-il autant du cerveau ? Est-il nécessaire d’identifier des régions cérébrales responsables de divers phénomènes mentaux ? Ou est-ce juste une perte de temps ? Compte tenu du cadre dans lequel de telles expériences sont menées, la validité de certaines conclusions peut en effet être mise en doute. Le mauvais usage ou l’interprétation erronée de certains résultats ne serait pas surprenant non plus. Quoi qu’il en soit, de telles contributions sont importantes pour découvrir non seulement la façon dont les processus psychologiques sont localisés dans le cerveau, mais aussi pour évaluer la structure des processus mentaux. Fodor est d’avis que les concepts sont, pour la plupart, innés, alors que de nombreux scientifiques cognitifs s’intéressent aux processus par lesquels les concepts sont appris à la fois de l’expérience et d’autres concepts. Alors, « why (unless you’re thinking of having it taken out) does it matter where in the engine the carburettor is? What part of how your engine works have you failed to understand if you don’t know that? » En d’autres termes, avons-nous besoin de considérer l’esprit [le carburateur] pour comprendre le cerveau [le moteur] ? La réponse : absolument. Les résultats obtenus par des études d’imagerie cérébrale ne peuvent être obtenus par des études d’observation du comportement. Ils fournissent également des informations sur les différents processus neurobiologiques impliqués dans le traitement mental. Peut-être, plus importants encore, ils fournissent une base pour comparer et contraster différents processus mentaux. Revenons aux questions de Fodor. La solution, au sens littéral, serait de manipuler manuellement le starter et de démarrer le moteur de la voiture. Ainsi, ne peut-on pas soutenir que si lesdites manipulations démarrent un moteur [ils activent les mêmes régions du cerveau], elles sont alors susceptibles d’entraîner des processus similaires [dans l’esprit] ? Rappelez-vous que Fodor est un philosophe et non un neuroscientifique … ni un mécanicien !

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    1. Le but de la science cognitive est de rétroingénierier les capacités cognitives du cerveau: Est-ce que l'imagerie cérébrale (qui est certes très utile pour les fins cliniques) nous aide à réeussir le Test de Turing T4)? Est-ce que les corrélations anatomiques nous explique le mécanisme causal?

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  3. Pourquoi chercher à localiser les fonctions mentales dans le cerveau ? À quoi ça sert ?
    Fodor, philosophe, s'interroge sur l'intérêt de vouloir localiser spécifiquement les fonctions mentales. Aujourd'hui, il n'existe plus de doutes sur le fait que le cerveau dirige le corps, et que l'esprit se trouve à cet endroit. Alors pourquoi vouloir aller plus loin ?
    Prenons l'exemple d'une intoxication aux contaminants environnementaux : voilà des siècles que nous savons que l'ingestion de plomb est dommageable aux êtres humains. Mais aujourd'hui, grâce aux progrès de la science, nous savons spécifiquement quelles zones sont atteintes, ou quels moments du développement humain sont les plus critiques en cas d'intoxication. Mais nous savions déjà que le plomb est toxique pour l'humain, alors pourquoi continuer à pousser la recherche ?

    C'est pourtant bien la curiosité qui a poussé l'être humain a repousser les questions toujours plus loin, et à atteindre le stade de connaissances que nous possédons aujourd'hui. S'il devait exister un « but » à l'existence humaine, ce serait bien (selon moi) celui-ci : apprendre toujours plus, comprendre toujours mieux.
    Cependant, la question de Fodor n'est pas tellement « à quoi servent les neurosciences » mais plutôt « Pourquoi dépenser de l'argent pour étudier ceci plutôt que cela ». Mais, si la curiosité est bien le moteur de l'être humain, alors nous continuerons à nous interroger sur chaque détail de la psychologie et du cerveau jusqu'à comprendre la totalité du sujet... ce qui n'est pas prévu pour tout de suite.

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    1. Est-ce que savoir où et quand se passe les activités cérébrales lorsqu'on exerce une capacité nous explique le mécanisme causal de ladite capacité: est-ce que le où et quand explique comment et pourquoi?

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  4. Jerry Fodor remet en question l’utilité des travaux liés à l’imagerie cérébrale. Selon lui, connaître le lieu de l’activité neuronale liée à certains processus mentaux n’a pas d’intérêt puis que telles découvertes ne permettent pas d’en savoir plus sur la nature de la pensée. Pour appuyer ses propos, il propose un parallèle entre le cerveau et une voiture : comme il est inutile de savoir où se trouve le carburateur d’une voiture pour comprendre comment fonctionne son moteur, il est inutile de savoir le lieu de l’activité neuronale pour comprendre comment fonctionne le cerveau. Cette métaphore me semble inadéquate : Prenons un individu qui ne connait pas le fonctionnement du moteur d’une voiture. Si de l’information explicite sur le fonctionnement du moteur lui est accessible, l’individu peu comprendre comment se dernier fonctionne sans avoir à s’intéresser à sa structure et à sa dynamique. Toutefois, dans le cas où l’information est indisponible (comme c’est la cas pour l’information sur la pensée), l’individu devra sans aucun doute s’attarder à la structure du moteur et aux relations existant entre les différentes composantes. C’est exactement ce que l’imagerie cérébrale permet : l’identification des différentes ‘’ composantes’’ du cerveau et la mise en lumière des interactions existant entre ces ‘’composantes’’ en fonction de la tâche à effectuer. Bref, l’imagerie cérébrale me semble être un premier pas adéquat vers la rétro-ingénierie du cerveau.

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    1. Comment est-ce qu'apprendre où se trouve les composantes et quand elles sont actives lors de l'exercice d'une capacité cognitive nous explique comment et pourquoi le cerveau génère cette capacité? Ce sont des corrélations, et nous cherchons une explication causale.

      Pour le coeur, qui ne fait que de pomper le sang, sa fonction est suffisamment simple pour que l'anatomie l'explique déjà. Mais la fonction cardiaque n'est qu'une fonction végétative. Le cerveau « pompe » tout ce que nous faisons et que nous savons faire (T3). Ça c'est les fonctions cognitives, et la neuronatomie n'explique pas comment le cerveau les génère.

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  5. J'aime beaucoup l'analogie de Jerry Fodor entre le cerveau et le carburateur d'un moteur automobile, c'est comparé la neuroscience à la mécanique. Dans un premier temps, il y a les éléments essentiels pour que sa fonctionne, le cerveau a le cœur pour fournir le sang, les poumons pour l’oxygène, une régulation de la température et des neurones pour articulés différentes fonctions, le moteur lui a une pompe a essence, un clapet admission de l'air, une régulation de température et plein de commande pour les fonctions du véhicules. Le mélange de ces éléments assure le fonctionnement de la machine.
    Quand j'appui sur l'accélérateur de la voiture elle avance, même si on ne comprend pas l'ensemble des interactions, et même si on les démantelais l'auto en pièces, la plupart des gens ne trouveraient pas comment çà fonctionne.
    Par analogie chez l'humain, même si observe le cerveau sa explique pas comment ça fonctionne.
    La s'arrête analogie et nous pouvons seulement dire que dans le cas de l'automobile ces nous qui initie les différentes fonctions de l'ensemble des composantes, pour l'humain il y quelque chose d'interne au cerveau qui réagi a différents stimulus que nous ne pouvons observer mais pas expliquer.

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  6. 4.1

    La neuro imagerie permet de visualiser ce qui se passe dans le cerveau quant à l’activité cérébrale, où et quand, lorsqu’on fait quelque chose. Par contre, la neuro imagerie n’indique rien sur les mécanismes qui génèrent les capacités, pourquoi et comment ? Il est vrai que l’on apprend quelque chose de nouveau mais cela ne nous approche pas de l’explication causale. Un fait n’est donc pas une explication causale d’un mécanisme. De cette façon, dans le domaine des sciences cognitives c’est un gaspillage de temps et d’argent. Là où on considère qu’il est utile de faire de la neuro imagerie c’est dans le domaine de la médecine, par exemple. Il est possible d’identifier toutes sortes de corrélations entre l’activité cérébrale et certains problèmes neurologiques, cependant ces corrélations ne sont pas utiles dans le cadre de ce cours-ci.

    Fodor est computationaliste. Il soutient que les capacités non triviales sont innées, à cause de la pauvreté du stimulus. L’idée de la pauvreté du stimulus c’est que l’on reçoit peu d’information pour avoir des connaissances ou plutôt la avoir une capacité innée de non-erreur. Inné, serait la transmission du bagage génétique des parents à l’enfant.

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  7. 4.2

    Et si le réel problème résidait dans le fait qu’il existe plusieurs causes qui produisent le même effet. Personnellement, je crois qu’il est nécessaire de considérer la cognition comme un système, où le système est composé d’un mécanisme. Par définition, un mécanisme se compose de plusieurs composantes qui s’assemblent entre elles de façon à produire un effet (une fonction de l’appareil). Dans le cas du système cognitif, il s’agit d’un processus déterministe où chaque événement qui se produit est le résultat de la séquence des événements précédents (combinaison). La causalité perd ici son importance, car il faut d’emblée se concentrer sur la cascade des probabilités qu’un événement se passe si un tel événement s’est produit et etc. En réalité, mais si on affirme qu’il est vrai qu’il existe plusieurs causes qui produisent le même effet, la réaction en chaine qui suit reste elle-même imprévisible. Je me demande s’il serait possible de construire un modèle cognitif à partir des causes qui font que l’on «apprend de nos erreurs» en mettant l’emphase sur les erreurs de raisonnement et ce qu’on appelle communément les mauvaises décisions pour les mettre en relation avec les effets. Encore là, je ne suis pas convaincue que le machine learning s’approche nécessairement de la cognition…

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    1. Ce que tu décris dans la dernière partie de ton commentaire m'apparaît sensiblement comme une machine, peut-être un robot T3, qui expérimenterait le monde et qui apprendrait par exemple à catégoriser par induction supervisée et non supervisée, où ses dites « mauvaises décisions » le mèneraient à se former une conception du monde qui l'entoure (par exemple, décider de sortir dehors pendant une journée de canicule et rester trop longtemps exposé à la lumière et à la chaleur brûlante du soleil surchaufferait son système, qui serait un exemple d'apprentissage non supervisé).

      Cependant, tu l'as bien mentionné, il faudrait commencer d'abord par pouvoir comprendre les « causes qui font que l'on ''apprend de nos erreurs'' ». Question: est-ce le même problème que le problème facile des sciences cognitives, à savoir comment on fait pour faire tout ce que l'on est capable de faire? Ou sait-on ingénieurier la capacité d'apprentissage chez des robots?

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  8. L’auteur Jerry Fodor commence par souligner le fait que la neuro imagerie est très médiatisée et qu’il ne comprend pas l’engouement autour de cela en tant que philosophe.
    Il mentionne ensuite qu’il y a une différence entre confirmer ou réfuter l’hypothèse selon laquelle les fonctions mentales seraient localisées dans le cerveau et savoir la localisation de fonctions mentales dans le cerveau. La seconde problématique qui est de connaitre la localisation des fonctions mentales se rapporte à des questionnements sur le fonctionnement de l’esprit. La première ne semble pas vraiment intéressante pour lui.
    Il soulève ensuite un débat entre les rationalistes qui soutiennent que les processus mentaux sont des schémas d’association donc qu’une même tâche peut être exécutés sur différentes localisations et les empiristes qui pensent que ces processus sont plus ou moins propres à chaque type de pensées donc qu’il y a un locus précis pour chaque tâche.
    Finalement, Fodor considère qu’il est inutile de s’attarder sur la neuro imagerie car les résultats qu’elle fournit (la quantité d’activité cérébrale) ne permettent pas d’élucider le mystère irrésolu de l’explication causale de la pensée.

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  9. Fodor est sceptique quant à la capacité de l’imagerie cérébrale, par la localisation des fonctions dans le cerveau, d’expliquer ces dites-fonctions. L’imagerie nous indique où se passe l’action dans le cerveau à un moment donné, mais elle ne donne pas le mécanisme causal qui se dégage de cette action, qui l’explique (comment et pourquoi). Toutefois, l’imagerie cérébrale a permis d’étudier la plasticité cérébrale, soit l’aptitude des connections cérébrales à se renforcer et se moduler physiologiquement avec l’expérience. Cette connaissance nous permet de croire que chaque cerveau est différent et que les compétences qu’il génère s’expliquent, du moins en partie, par l’expérience. N’est-ce pas ici une bonne utilisation de l’imagerie cérébrale à l’explication causale de ce qui se passe dans la tête quand nous générons nos compétences et nos capacités d’agir?

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  10. D'après les écrit du texte, Fodor se questionne sur la pertinence aux technologies entourant les études des différents points du cerveau. Selon lui, c'est du ''monkey see monkey do'', juste un ''trend''. Le niveau de financement apporté par l'imagerie cérébrale dépasse de loin le résultat subvenue de ses tests. D'après Fodor, des facons plus économiques existeront pour l'étude de l'esprit en tant que tel. D'un autre point de vu, l'imagerie cérébrale joue un role important dans la vie de tous les jours. Le cout descendra quand un certain porfolio sera créé a l'égard de l'imagerie cérébrale. Les neurones miroirs, par exemple, on étaient localiser. Se qui mène a d'autre thèses pour un avancement dans nos vies de tous les jours.

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